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COSMIC-313, la fin d'une escalade où “more” n'est pas toujours “better”...  Par le Dr Marine Gross-Goupil (Bordeaux), le 16-02-2025
Il y a 10 ans, l’immunothérapie faisait une entrée fracassante dans le traitement du cancer du rein, à cellules claires avancé ou métastatique, en seconde ligne avec le nivolumab, puis en première ligne avec la démonstration de la supériorité de la combinaison nivolumab-ipilimumab sur l’antiangiogénique de référence qu’était le sunitinib, pour les patients de groupe pronostique intermédiaire ou défavorable. (...) Lire ce zoom...
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Edito

Chers amis,
Par le Dr Marine Gross-Goupil (Bordeaux) le 16-02-2025
Nous avons tenu bon la vague, et bon le vent.
Hissant haut notre investissement, pour toujours droit devant aller jusqu'à San Francisco rapporter cette nouvelle édition du congrès GU ASCO2025.
Jour 3, jour du cancer du rein désormais, les congressistes résistent et sont présents jusqu’à la dernière minute. Parmi les moments marquants, deux présentations brillantes du Pr Albiges, à défaut de trois impossible selon les règles de l’ASCO, malgré des résultats négatifs de Lire la suite

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Comité de rédaction

Coordinateur:

Dr Marine Gross-Goupil - Oncologue - Bordeaux

Médecins rédacteurs:

Dr Constance Thibault - Oncologue - Paris
Dr Philippe Barthélémy - Oncologue - Strasbourg

Directeur de la publication : Thierry Klein

Directrice des rédactions : Dr Caroline Reitz

Les derniers articles scientifiques

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Lenvatinib + tislelizumab comme traitement de 1re ligne dans le cancer du rein FH déficient : étude de phase 2 monobras unicentrique
Dr Constance Thibault - HEGP - Paris
Date de publication : 16-02-2025
Le carcinome rénal déficient en fumarate hydratase (FH-RCC) est un sous-type rare et agressif du carcinome à cellules rénales, caractérisé par un pronostic sombre. Il n’existe pas de standard de traitement. L’association bevacizumab et erlotinib semble montrer des résultats intéressants.
Actualisation des données de l'étude de phase 3 CheckMate 9ER évaluant le nivolumab + cabozantinib vs sunitinib en 1re ligne du cancer du rein métastatique
Dr Constance Thibault - HEGP - Paris
Date de publication : 16-02-2025
L’étude de phase 3 CheckMate9ER a démontré la supériorité du nivolumab + cabozantinib par rapport au sunitinib en termes de survie sans progression (SSP) et survie globale (SG) chez les patients traités en 1re ligne pour un cancer du rein.
Cabozantinib chez les patients avec un cancer du rein métastatique porteurs de métastases cérébrales non pré-traitées : résultats de l'étude de phase 2 multicentrique CABRAMET (NCT03967522)
Dr Constance Thibault - HEGP - Paris
Date de publication : 16-02-2025
Malgré des progrès significatifs dans le traitement du cancer du rein métastatique, les patients avec des métastases cérébrales continuent d’avoir un pronostic sombre et sont généralement exclus des essais cliniques. Les traitements focaux sur les métastases cérébrales sont proposés aux patients symptomatiques, mais quid de l’efficacité des TKI chez les patients asymptomatiques ?
Calypso, essai guidé par la biologie dans les carcinomes papillaires du rein
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 16-02-2025
Les données de phase II de l’étude CALYPSO (NCT02819596) ont démontré l’efficacité de la combinaison du durvalumab, un inhibiteur de PD-L1, et du savolitinib, un inhibiteur de MET, chez des patients atteints de carcinome rénal papillaire avancé (aPRC) avec activation de la voie MET.
Existe-t-il des disparités raciales du carcinome rénal en France ? La réponse est apportée par l'étude rétrospective multicentrique UroCCR-191
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 16-02-2025
Les disparités raciales dans le carcinome à cellules rénales (CCR) sont bien documentées aux États-Unis, avec des différences marquées d’incidence et de pronostic entre patients noirs et non-noirs. Cependant, ces disparités restent peu étudiées en Europe, notamment dans un contexte de couverture de santé universelle et sur un large spectre histologique.
KIM-1, enfin un biomarqueur prédictif de réponse à l'immunothérapie dans le cancer du rein à cellules claires ?
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 16-02-2025
Plusieurs études ont suggéré que des niveaux élevés de KIM-1 circulant sont associés à un mauvais pronostic, tandis qu’une réduction de KIM-1 est corrélée à un bénéfice de l’immunothérapie adjuvante. Mais qu’en est-il dans les études métastatiques ? Une analyse post hoc de CheckMate 214 a évalué l’association entre ce potentiel biomarqueur KIM-1 et les résultats cliniques.
Vers de nouvelles combinaisons en 2e intention dans les carcinomes rénaux avancés ? Résultats de l'étude KEYMAKER-U03 sous-étude 03B
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 16-02-2025
Malgré les avancées de la 1re ligne de traitement des cancers du rein à cellules claires métastatique, la plupart des patients vont progresser et auront besoin d’alternatives thérapeutiques.
Anti-Hif-2alpha, et de 2, après le belzutifan, le casdatifan
Dr Marine Gross-Goupil - CHU Saint André - Bordeaux
Date de publication : 16-02-2025
Après la valse des antiangiogéniques, celle des immunocheckpoints, voici venue celle des anti-HIF2. Le belzutifan, agent anti-HIF-2alpha, bien qu’à l’heure actuelle réservé au traitement des patients atteints de maladie de Von Hippel-Lindau, séduit par son mécanisme d’action qui diffère, et son profil de tolérance acceptable. La famille s’agrandit avec d’autres protagonistes.
EPIC, 1re ligne par combinaison chimiothérapie-immunothérapie dans le cancer de verge
Dr Marine Gross-Goupil - CHU Saint André - Bordeaux
Date de publication : 16-02-2025
Le caractère épidermoïde d'un carcinome signe-t-il l'efficacité de l'immunothérapie ? Le carcinome épidermoïde de la verge n’a pas bénéficié jusqu’à présent de progrès thérapeutiques nets. La place de l’immunothérapie semble logique à espérer avec une expression de PD-L1 chez près de 48 à 60 % des tumeurs de verge...
Nouvelle génération d'inhibiteur de FGFR : moins toxique et plus efficace selon les 1res données !
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 15-02-2025
Les altérations activatrices de FGFR3 (en particulier S249C) sont présentes dans 15-20 % des cancers urothéliaux métastatiques (mUC). L’erdafitinib, un inhibiteur pan-FGFR1-4, améliore la survie en 2L dans les mUC altérés FGFR3, mais son profil de toxicité lié principalement à une inhibition hors cible de FGFR1/2/4 est parfois difficile à gérer.  
NIAGARA et fameuse pCR : nos questions ont-elles trouvé des réponses ? À vous d'en décider
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 15-02-2025
L’étude NIAGARA a été présentée lors du dernier ESMO 2024 et a démontré des bénéfices significatifs en termes de survie sans événements et en survie globale dans une population de patients atteints d’une TVIM localisée traités avec l’ajout du durvalumab (D) à une chimiothérapie néoadjuvante (NAC) de type Cisplatine Gemcitabine, par rapport à la NAC seule.
Étude de phase 1/2 du durvalumab associé à une instillation endovésicale de gemcitabine + docétaxel chez les patients avec un carcinome urothélial non infiltrant le muscle (TVNIM) non-répondeurs au BCG
Dr Constance Thibault - HEGP - Paris
Date de publication : 15-02-2025
Il existe un besoin non pourvu de développer des traitements pour les patients atteints de cancer de la vessie n’infiltrant pas le muscle vésical (TVNIM) non-répondeurs au BCG (BCG-U), pour lesquels le traitement standard actuel est la cystectomie.
Résultats actualisés de l'étude de phase 3 EV-302 évaluant l'EV+ pembrolizumab en traitement de 1re ligne dans les carcinomes urothéliaux métastatiques
Dr Constance Thibault - HEGP - Paris
Date de publication : 15-02-2025
L'essai EV-302 / KEYNOTE-A39 (NCT04223856) a démontré un bénéfice majeur en termes de survie sans progression (PFS) et de survie globale (OS) de l’association EV + P comparée à la chimiothérapie chez les patients atteints de cancer urothélial métastatique ou localement avancé. EV + P est désormais devenu LE nouveau standard de traitement en 1re ligne.
La ronde des ADC continue ! Au tour du datopotamab deruxtecan de rentrer dans la danse...
Dr Marine Gross-Goupil - CHU Saint André - Bordeaux
Date de publication : 15-02-2025
L’enfortumab vedotin a ouvert le bal initialement en situation de 2e ligne et plus, puis en 1re ligne du traitement des carcinomes urothéliaux métastatiques ou avancés, combiné au pembrolizumab. Le sacituzumab govitecan a tenté de trouver sa place sans succès, faute notable de toxicité. Le datopotamab deruxtecan tente également sa chance, comme le disitamab vedotin, un peu plus tôt.
Efficacité et tolérance du traitement par chimiothérapie (cisplatine ou carboplatine + gemcitabine) associé au durvalumab en néoadjuvant chez les patients avec des tumeurs du haut appareil urinaire
Dr Constance Thibault - HEGP - Paris
Date de publication : 15-02-2025
Les patients avec un carcinome urothélial invasif du haut appareil urinaire (TVES) ont un risque important de rechute après la néphro-urétérectomie. L’arrivée de la chimiothérapie adjuvante par platine gemcitabine suite aux données de l’étude POUT a permis de changer la prise en charge de ces patients.
Nivolumab vs placebo dans les carcinomes urothéliaux infiltrant le muscle : résultats d'efficacité incluant la survie globale des patients avec un cancer de la vessie de l'étude CheckMate 274
Dr Constance Thibault - HEGP - Paris
Date de publication : 15-02-2025
L'essai de phase 3 CheckMate 274 a démontré que le Nivolumab (NIVO) en traitement adjuvant offre un avantage significatif et cliniquement pertinent en termes de survie sans maladie (DFS) chez les patients à haut risque avec un carcinome urothélial invasif de la vessie (MIBC) ou du haut appareil urinaire après chirurgie.
EZH2 + enzalutamide : nouvelle combinaison (très) prometteuse !!!
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 14-02-2025
Le mevrometostat (M) est un inhibiteur sélectif de l’EZH2. Une première exploration de dose associant M, l’enzalutamide (E) et une déprivation androgénique (ADT) a montré un profil de sécurité gérable et une inhibition pharmacodynamique d’EZH2 chez des patients atteints de cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (mCRPC).
Un mousquetaire (PORTOS) pour guider les radiothérapeutes !
Dr Philippe Barthélémy - Institut de cancérologie de Strasbourg - Strasbourg
Date de publication : 14-02-2025
Quelle place pour l’escalade de dose dans les cancers de la prostate ? Des études ont montré que l’escalade de dose améliore les résultats en termes d’efficacité mais entraîne également davantage de toxicités.
 

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