« Appelée aussi gonarthrose, l’arthrose du genou se manifeste par une détérioration du cartilage articulaire entre le fémur, le tibia et la rotule. Elle peut évoluer très lentement sans provoquer d’inconfort majeur, mais aussi se révéler particulièrement invalidante », rappelle Valeria Lotti dans Top Santé.

La lombalgie chronique reste une problématique majeure de santé publique, partout dans le monde. Elle se définit par des douleurs souvent mixtes de plus de 3 mois avec des composantes nociceptives, neuropathiques et nociplastiques. De fait, elle nécessite une approche multimodale et parmi les traitements généralement utilisés les AINS, les opioïdes sont largement prescrits mais posent de nombreuses problématiques au long cours.

Les gabapentinoïdes – gabapentine et prégabaline – se sont imposés ces dernières années comme des traitements de référence pour la douleur neuropathique. Leur utilisation s’est également étendue, souvent hors AMM, à d’autres douleurs chroniques et troubles anxieux. Cette montée en puissance s’est accompagnée d’un signal d’alerte : l’augmentation des cas de mésusage, de dépendance et d’intoxications, notamment en association avec les opioïdes.

De nombreuses modalités existent dans la prise en charge des douleurs neuropathiques, que ce soit via des approches médicamenteuses ou des techniques de neuromodulation. Une actualisation de la bibliographie a amené à proposer des recommandations internationales qui pourront vous guider dans la prise en charge pratique de ces douleurs.

La gabapentine est un traitement souvent choisi en raison d’une meilleure tolérance que d’autres médicaments des douleurs neuropathiques. Néanmoins, une étude a réévalué le risque de démence au décours d’une prescription de ce traitement et pourrait modifier les pratiques.

Les pathologies rhumatologiques inflammatoires se caractérisent par des phénomènes douloureux qui conduisent volontiers à la prescription de traitements symptomatiques antalgiques et parfois de type opioïde. Ces derniers traitements ont surtout démontré leur intérêt dans le cadre des pathologies néoplasiques.

« L’alimentation fait partie de la prise en charge de l’arthrose et des rhumatismes inflammatoires de manière globale », indique Anne-Sophie Glover-Bondeau dans Top Santé.

« Une femme sur deux et un homme sur quatre souffrira au cours de sa vie d’arthrose de la main, au niveau des phalanges ou bien à la base du pouce », indique Sylvie Boistard dans  Femme Actuelle.

Dans la spondyloarthrite axiale, certains patients gardent une douleur non nociceptive, liée à une altération de la modulation centrale de la douleur (douleur nociplastique, incluant notamment la fibromyalgie) ou à une atteinte du système nerveux périphérique (neuropathique).

Plus de la moitié des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) déclarent ressentir une douleur cliniquement significative, malgré un traitement DMARDs. Si l’inflammation articulaire constitue une cause bien connue de la douleur, des données récentes suggèrent que de nombreux patients souffrent également d’une douleur par sensibilisation centrale ou nociplastique.

Duloxétine et prégabaline sont des traitements recommandés dans la fibromyalgie. Cependant, il n’y a pas de données comparatives en vraie vie entre la duloxétine et la prégabaline.

Parmi les thérapies ciblées, les inhibiteurs de la Janus kinase (JAKi) se révèlent particulièrement efficaces pour réduire la douleur dans la PR. Cependant, les mécanismes sous-jacents à leur action antalgique ne semblent pas entièrement expliqués par leur action sur l’inflammation articulaire.