La persistance de la douleur, avec ou sans contrôle de l'inflammation, est une situation difficile à gérer dans la polyarthrite rhumatoïde. L'objectif de cette étude était d'évaluer la prévalence et l’évolution des douleurs jugées inacceptables malgré le contrôle de l'inflammation (douleur réfractaire), ainsi que les facteurs prédictifs.

Après l’étude de la modulation des cytokines inflammatoires dans l’arthrose qui s’est malheureusement soldée par un échec, vient le temps de celle des chimiokines !

Dans l’essai SONAR, l’atrasentan, qui est un antagoniste des récepteurs de type A de l’endothéline, a réduit significativement les événements rénaux (doublement de la créatinémie ou évolution vers l’insuffisance rénale chronique terminale) chez les patients atteints de néphropathie diabétique pour lesquels on observait une baisse d’au moins 30% de l’albuminurie.

Nous observons régulièrement des patients atteints de spondyloarthrite axiale dont la maladie en faible activité et qui pourtant rapportent des symptômes résiduels, comme la fatigue ou la douleur. Ce phénomène a aussi été décrit dans d’autres rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique.

Etude prospective menée chez 70 patients avec calciphylaxie où les auteurs montrent que la diminution de la concentration plasmatique pyrophosphate est associée au nombre de lésions, à la sévérité de la calciphylaxie et au risque de mortalité.

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) touche plus de 5% de la population générale, et est défini par la présence de douleurs abdominales chroniques et de troubles du transit en l’absence d’anomalie organique. Des altérations du microbiote intestinal ont été décrites, et semblent jouer un rôle dans la physiopathologie de la maladie, notamment dans les SII post-infectieux.

Les infiltrations épidurales de dérivés cortisonés sont un traitement classique des lomboradiculalgies. Deux voies sont possibles par scanner : par voie interlaminaire ou par voie foraminale sans qu’il y ait de données robustes pour recommander une approche plutôt qu’une autre.

Les vertèbres de transition lombo-sacrée sont la variation congénitale du rachis la plus fréquente. Il n’y a que peu d’études évaluant leur effet sur l’efficacité des infiltrations de dérivés cortisonés par voie foraminale. Dans cette étude prospective, 64 patients présentant une lombosciatique ont bénéficié d‘une infiltration de dérivés cortisonés par voie foraminale.

L’aponévrosite plantaire est un motif fréquent de consultation en rhumatologie. Cependant, il n’existe que peu d’essais cliniques ayant évalué l’efficacité des thérapeutiques utilisées actuellement.

Femme Actuelle observe que « la sensation de brûlure de la peau peut avoir différentes localisations, mais touche le plus souvent le visage, les mains et les pieds. Cette impression désagréable relève des douleurs neuropathiques, c’est-à-dire d’une lésion ou d’un mauvais fonctionnement du système nerveux central...
 

Pauline Flairot rappelle dans Femme Actuelle que « la douleur chronique désigne une douleur qui persiste depuis au moins 3 mois et qui n’est pas apaisée par les traitements antalgiques usuels. Elle peut affecter les hommes comme les femmes, les enfants comme les adultes ».

Le magazine rappelle que « près d’un Français sur six souffre de douleur chronique, autrement dit d’une douleur qui s’est installée dans le temps (depuis plus de 3 mois) jusqu’à devenir une maladie à part entière. Ses causes sont multiples : elle peut être due à une pathologie, une infection, une chirurgie ou un accident »...