Envoi du mail en cours
 
« Pourquoi les Français sont (toujours) trop accros aux benzodiazépines »
%alt% %alt%

LA REVUE DE PRESSE QUOTIDIENNE DE L'ACTUALITÉ MÉDICALE ET DE LA SANTÉ

Revue de presse du 10 avril 2025

ARTICLE DU JOUR
Thermorégulation humaine, un nouveau seuil abaissé avant le coup de chaleur

Thermorégulation humaine, un nouveau seuil abaissé avant le coup de chaleur
Face aux prévisions de réchauffement climatique, des équipes s’intéressent aux limites de thermorégulation humaine. Une équipe canadienne indique que celle-ci n’est plus possible au-delà de 31°C avec un air saturé en humidité. Jusque-là le seuil communément admis était de 35°C. Ces travaux sont publiés dans Pnas.

D’après les projections climatiques, de vastes zones géographiques connaîtront bientôt des vagues de chaleur et d’humidité insupportables. Pour mieux évaluer les limites de la thermorégulation humaine, une équipe a modélisé les limites de survie à partir de données obtenues en laboratoire, avec des personnes exposées à des températures croissantes dans une chambre climatisée.
Les chercheurs ont utilisé la température de bulbe humide (wbt pour wet bulb temperature), correspondant à la température supportée au niveau de la peau pour une atmosphère saturée en humidité.
Le seuil maximal est de 26 à 31°C, soit des valeurs significativement inférieures au seuil théorique et médiatisé de 35°C. Au-delà, l’organisme parvient très difficilement à se thermoréguler.
Pour le vérifier, chaque participant a été exposé à une température de bulbe humide de 30,9°C ou 33,7°C pendant maximum neuf heures. A 33,7°C, la température corporelle interne n'a cessé d'augmenter. Les chercheurs ont estimé qu’un coup de chaleur (température corporelle interne de 40,2°C) surviendrait dans les dix heures. Ce risque surviendrait après 24 heures à la température wbt de 30,9°C.
 
Référence :
Robert D. Meade et al.
Validating new limits for human thermoregulation
PNAS March 31, 2025. 122 (14) e2421281122
Retrouvez l’abstract en ligne
« Pourquoi les Français sont (toujours) trop accros aux benzodiazépines »
%alt% %alt%