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Une consommation élevée d'aliments ultra-transformés augmenterait le risque de psoriasis

Un excès d’aliments ultra-transformés a été associé à plusieurs maladies, notamment cardiométaboliques. Une nouvelle publication dans JAMA Dermatology indique qu’il augmenterait également le risque de psoriasis. A partir des données de la cohorte Nutri-Net-Santé, les auteurs évaluent ce surrisque à environ 35% après ajustement sur de nombreux facteurs.

L’augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés suscite des préoccupations croissantes. Elle a été associée à diverses maladies, notamment le diabète de type 2, le cancer, les maladies cardiovasculaires et les maladies inflammatoires de l'intestin.
Une équipe transversale utilisant les données de la cohorte Nutri-Net-Santé apporte cette fois des données sur les liens entre aliments ultra-transformés et risque de psoriasis.
Un questionnaire d'autodiagnostic validé a été utilisé pour classer les participants selon leur statut de psoriasis (jamais eu, non actif ou actif) au moment de l'enquête. Et pour chaque participant, l'apport d’aliments ultra-transformés en g/jour a été extrait et divisé en 3 tertiles, allant de l'apport minimum (tertile 1) à maximum (tertile 3).
Au total, 18.528 participants (âge médian 62 (49-70) ans ; 74% de femmes) ont été inclus, dont 10% avaient déjà eu du psoriasis, et 4% présentaient un psoriasis actif. Après ajustements, un apport élevé en aliments ultra-transformés était plus probable dans le groupe actif par rapport à une faible consommation de ces aliments (1,36 ; 1,14-1,63).

Référence :
Laetitia Penso et al.
Ultraprocessed Food Intake and Psoriasis
JAMA Dermatol. November 27, 2024.
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