Environ 50 % des cancers de l'ovaire sont traités par chimiothérapie néoadjuvante, en vue d'une chirurgie de cytoréduction d'intervalle. Toute stratégie thérapeutique à même d'augmenter l'efficacité du traitement néoadjuvant est justifiée car elle permettrait d'augmenter les chances de chirurgie complète, et ainsi augmenter la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG).

Plusieurs études ont déjà suggéré l'efficacité importante de l'immunothérapie dans les carcinomes à cellules claires d'origine gynécologique. L'association pembrolizumab + lenvatinib est un traitement standard dans les cancers de l'endomètre en rechute.

L'essai clinique de phase III Keynote A18 a démontré l'utilité d'associer le pembrolizumab avec la radiochimiothérapie à base de cisplatine dans les carcinomes du col de l'utérus locorégionalement avancés à haut risque. Cet essai clinique de phase II visait à évaluer cette stratégie dans les carcinomes épidermoïdes de la vulve.

Le test HER2DX, développé par A Prat, mesure l'expression de 27 gènes tumoraux mais aussi des facteurs cliniques tels que la taille tumorale et l'atteinte ganglionnaire. Il a pour objectif de prédire le risque de récidive et la probabilité d’obtenir une réponse complète pathologique (RHC), éléments importants pour définir une stratégie thérapeutique.

Dans les pays où il existe un remboursement du pertuzumab au stade localisé, le traitement néoadjuvant des cancers du sein (CS) HER2+ est l’association TCHP = taxane + carboplatine + trastuzumab et pertuzumab (schéma dit « de Salmon »).

L’hormonothérapie (HT) est un traitement majeur des cancers du sein (CS) RH+ localisés mais source entre autres, de troubles vasomoteurs parfois invalidants impactant la qualité de vie et potentiellement responsables d’un défaut d'adhésion au traitement. Il existe peu d'options thérapeutiques efficaces et aucune n'a été approuvée pour cette indication.

Le cabozantinib est un inhibiteur oral de c-MET, de RET, du VEGFR, et de AXL ce qui lui permet d’avoir à la fois un effet anti-angiogénique et antiprolifératif. Cette molécule a déjà montré, dans des essais cliniques, un effet antitumoral dans plusieurs types de cancers, et en particulier dans les NET G1/2 avancées.

Cette étude évalue l’intérêt en 1^re ligne d’une triplette encorafenib + binimetinib + nivolumab versus ipilimumab + nivolumab dans la population défavorable des mélanomes avec métastases cérébrales symptomatiques.

La double inhibition de PD-1 et TIM-3 en néoadjuvant dans le mélanome : une piste qui reste à confirmer.

La combinaison pembrolizumab plus vidutolimod en néoadjuvant dans le mélanome à risque de récidive pourrait optimiser le taux de réponse et la survie au prix d’une toxicité plus sévère.

Chez les patientes atteintes de cancers de l’ovaire de stade III-IV opérables d’emblée, faut-il privilégier la chirurgie de cytoréduction primaire quitte à augmenter la morbidité, ou la retarder après une chimiothérapie néoadjuvante qui aurait induit un effet de cytoréduction initial ? C’est cette question cruciale et controversée qui devait être tranchée par TRUST...

Nous connaissons le rôle négatif de l’immunotolérance induite par une activation de la voie des corticoïdes. Le relacorilant, un inhibiteur des récepteurs aux glucocorticoïdes, a été développé comme un médicament très efficace de la maladie de Cushing. Il est maintenant en train de s’installer en oncologie solide comme un chimiosensibilisateur. L’essai ROSELLA visait à évaluer son utilité en situation de rechute platine-résistante.