Cet essai de phase II chinois montre que l’association tislelizumab, nab-paclitaxel et cisplatine en induction dans les carcinomes hypopharyngés localement avancés atteint un taux de préservation laryngée de 86,7 % avec des résultats d’efficacité encourageants.

La combinaison de l’immunothérapie par inhibiteurs de PD-(L)1 avec un traitement anti-angiogénique a démontré son efficacité dans de nombreuses tumeurs solides telles que le cancer du rein ou le cancer hépatocellulaire. Pour le cancer du poumon non à petites cellules, l’association d’une chimiothérapie de l’atézolizumab et du bévacizumab s’était avérée plus efficace que la seule chimiothérapie pour les CPNPC avec mutation de l’EGFR dont la maladie progressait après une première ligne de TKI de l’EGFR.

La confection d’une stomie de protection est recommandée lors d’une proctectomie pour cancer avec anastomose basse et donc à haut risque de fistule anastomotique, notamment à cause de l’exérèse complète du méso-rectum et de la radiothérapie néoadjuvante fréquemment réalisée. On sait que la confection d’une stomie de protection n’empêche pas la survenue d’une fistule mais qu’elle en diminue la gravité. 

Il a été démontré que la chimiothérapie adjuvante améliore la survie des femmes atteintes d'un cancer du sein à un stade précoce. Cependant, moins de 5 % des femmes incluses dans la méta-analyse de 2005 de l’EBCTCG comparant la CTA à l'absence de CTA étaient âgées de 70 ans ou plus. Chez les patientes d’âge ≥ 70 ans, atteintes d'un cancer du sein a fortiori RH+/HER2-, la question du bénéfice de la CTA en plus d’une hormonothérapie reste controversée.

NAOS, grande cohorte française en vie réelle, confirme l’efficacité et la tolérance de l’acalabrutinib dans la LLC, aussi bien en première ligne que dans les rechutes. Les taux de survie sans progression à 12 mois sont élevés (93 % en L1, 87 % en L2+), y compris chez les patients à haut risque cytogénétique.

Zonebourse 8 septembre 2025
« Eli Lilly a dévoilé lundi les résultats positifs d'un essai clinique de phase 3 évaluant Jaypirca (pirtobrutinib), un inhibiteur réversible de la tyrosine kinase de Bruton (BTK), en comparaison d'une chimio-immunothérapie chez des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) ou de lymphome lymphocytaire de petite taille (SLL) n'ayant pas encore reçu de traitement », annonce le site boursier. 

CNews 8 septembre 2025
« Cofondateur du groupe mythique Supertramp, Rick Davies est décédé ce samedi à l’âge de 81 ans des suites d’un myélome multiple, un cancer hématologique aussi appelé maladie de Kahler », fait savoir Cnews sur son site.

« Pris en charge à l’Oncopole de Toulouse (Haute-Garonne), Raphaël a besoin d’une greffe de moelle osseuse pour survivre », indique Johanna Amselem dans Santé Magazine. « C’est sa dernière chance. Depuis l’âge de onze ans, Raphaël se bat contre une leucémie. Mais le combat se complique. Âgé de 19 ans, le jeune homme connait une rechute qui requiert un don de moelle osseuse », poursuit la journaliste.

Les checkpoint inhibitors (CPI) ont été l’une des principales innovations thérapeutiques dans le paysage du lymphome de Hodgkin (HL) cette dernière décennie. Nivolumab et pembrolizumab en monothérapie produisent des réponses chez plus de ⅔ de malades en ligne avancée, mais ces réponses ne sont soutenues que dans une minorité des cas.

Alors que l’ibrutinib est l'un des traitements recommandés en rechute dans la maladie de Waldenström (MW), l’intérêt d’y associer le rituximab restait incertain, pourtant c’est l’association approuvée dans l’étude d’enregistrement INNOVATE. Cette analyse groupée de trois essais montre un bénéfice du rituximab uniquement chez les patients porteurs de mutations de CXCR4.

Les analogues de la PTH sont des traitements anti-ostéoporotiques efficaces, mais leur utilisation est restreinte en cas d’atteinte osseuse maligne primitive ou secondaire et/ou de radiothérapie osseuse. Ces restrictions reposent sur l’observation, chez le rat traité par tériparatide, d’un risque accru d’ostéosarcome.

« Le géant pharmaceutique suisse Roche a annoncé (…) avoir obtenu l'homologation dans l'Union européenne d'un nouveau traitement [inavolisib] contre le cancer du sein [avancée ou métastatique de cancer du sein, en association avec palbociclib et fulvestrant] », indique Sciences et Avenir.