De nombreuses études ont souligné l’augmentation du risque incident notamment de cancers bronchopulmonaires et de lymphomes chez des sujets ayant une polyarthrite rhumatoïde (PR). Pour autant l’incidence globale des cancers pourrait ne pas être supérieure à celle de la population générale.

« Une récente étude américaine [menée par des chercheurs de l’université de Floride et publiée en mars dernier dans la revue Nature Metabolism] pointe le rôle du glycogène, forme de sucre stockée dans l’organisme, dans le développement du cancer du poumon », fait savoir Ouest-France.

« Une étude publiée le 13 mai dans la revue Nature Communications révèle qu’un médicament administré avant la chirurgie pour traiter les cancers du sein triple négatif héréditaires, pourrait révolutionner les options thérapeutiques », fait savoir Justine Briquet Moreno dans Elle.

« La Science a démontré que les personnes sédentaires présentent un risque plus important que les autres de développer un cancer au cours de leur vie – et, en particulier, un cancer du côlon, de l'endomètre, du sein ou du poumon », rappelle Apolline Henry dans Top Santé.

Les résultats à 5 ans de l’étude KEYNOTE-048 confirment que le pembrolizumab, seul ou associé à une chimiothérapie, prolonge significativement la survie globale par rapport au protocole EXTREME chez les patients atteints d’un carcinome épidermoïde tête et cou récidivant ou métastatique, en particulier en cas de forte expression de PD-L1.

Chacun de nous en a fait un jour l’expérience. Lorsqu’une altération de l’EGFR codant sur le domaine tyrosine kinase est une mutation rare, les TKI de troisième génération offrent une survie sans progression brève en regard de celle observée pour les patients porteurs de mutations courantes (Del_EX19, Ex21_L858R) ou même des mutations Ex20_T790M.

Même en cas de marges chirurgicales saines, la majorité des patients opérés d’un adénocarcinome canalaire du pancréas (ACCP) développent rapidement des métastases systémiques, suggérant la présence de micro-métastases non détectées au moment du diagnostic ou une dissémination tumorale favorisée par la chirurgie elle-même.

La surexpression/amplification d'ERBB2 est retrouvée dans moins de 5 % des cas de cancers colorectaux métastatiques, majoritairement RAS et BRAF WT. Plusieurs études exploratoires d’essais thérapeutiques ont suggéré une efficacité limitée du blocage de l’EGFR dans ce sous-groupe de patients qui, par ailleurs, semblent bénéficier du double blocage d’HER2.

Les trois inhibiteurs de la kinase cycline-dépendante 4/6 (CDK4/6i) disponibles que sont le palbociclib, le ribociclib et l’abémaciclib, en association avec l'hormonothérapie, constituent le traitement standard de première ligne pour les patientes atteintes d'un cancer du sein métastatique (CSM) RH+ et HER2-négatif.

Les premiers résultats de l’étude ARIEL4 avaient montré que le rucaparib en monothérapie vs chimiothérapie standard chez des patientes en rechute et mutées BRCA permettait d’augmenter la médiane de survie sans progression de 2 mois avec un HR = 0,67. Cet article rapporte l'analyse finale de la survie globale.

Les rechutes en cours de traitement sous inhibiteur de PARP présentent un pronostic qui les rapproche de celui des patientes en rechute résistantes sous platine, soulevant la question de l’induction d’une résistance aux platines induites par les inhibiteurs de PARP.

« Il s’agit du quatrième cancer le plus courant chez la femme. Dans le monde, 666.000 nouveaux cas de cancer de l’utérus ont été diagnostiqués en 2022. Chaque année en France, 3000 nouveaux diagnostics sont posés tandis qu’environ 1000 femmes décèdent des suites de la maladie », rappelle Raphaëlle de Tappie dans Top Santé.