Envoi du mail en cours
 

Archives - Progrès en Rythmologie

La newsletter "Progrès en Rythmologie" vous propose grâce au partenariat des laboratoires , dans chaque numéro des articles scientifiques rédigés par notre équipe de spécialistes, accompagnés d'informations professionnelles et de la rubrique "Vos patients ont lu".
2011
2010
2009

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

1
14
28

Juillet

5
12

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

Janvier

21
28

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

18
16
présente
Cher(e) ami(e), Nous sommes heureux de vous présenter le vingt ème numéro de notre newsletter, avec le partenariat des laboratoires Sanofi-Aventis, sur le thème de la rythmologie.
 
Avec le soutien institutionnel de
Elle vous propose chaque mois l'actualité scientifique suivie par notre équipe d'experts sous la coordination du Pr Didier Klug.

Vous trouverez ci-dessous trois articles. En accompagnement de ces articles scientifiques, vous trouverez également dans ce numéro une revue de la presse grand public : "Vos patients ont lu".

Bonne lecture,

L'équipe éditotiale Santor Edition pour coeur.net Thierry Klein (directeur de la publication) - Santor Edition, éditeur du site www.coeur.net

La newsletter "Progrès en rythmologie" est un service édité par Santor via le site www.coeur.net, le site de la cardiologie. Ce service est réalisé avec le soutien institutionnel du laboratoire sanofi-aventis. Ce partenariat consiste en un soutien institutionnel et laisse une entière liberté d'action aux rédacteurs. Il interdit toute implication du partenaire dans la politique éditoriale du site et dans son contenu scientifique. Le choix et le traitement des sujets de la newsletter sont sous l'autorité d'un comité de rédaction ad hoc.

 
 

Incidence d’embolies cérébrales asymptomatiques après isolation des veines pulmonaires. Comparaison des différentes techniques d’ablation Par Didier Klug (CHRU de Lille) Article commenté : Incidence of Asymptomatic Intracranial Embolic Events After Pulmonary Vein Isolation. Comparison of Different Atrial Fibrillation Ablation Technologies in a Multicenter Study Herrera Siklódy C, Deneke T, Hocini M et al. J Am Coll Cardiol 2011 Jun 1. [Epub ahead of print]

L’ablation par radiofréquence est un traitement reconnu de la fibrillation atriale. L’isolation des veines pulmonaires reste la base de cette procédure. Plusieurs techniques d’ablation existent et plusieurs outils sont en évaluation afin d’obtenir une isolation de ces veines plus simple, plus rapide, plus efficace et plus sûre. L’incidence des complications sera un élément primordial dans la validation de ces techniques. On rapporte un taux de 1% d’accidents vasculaires avec les techniques « classiques » d’ablation, cependant des travaux récents ont révélé un possible taux beaucoup plus important d’embolies asymptomatiques. Le but de ce travail multicentrique (...) Lire la suite de l'article

Tachycardies ventriculaires monomorphes et adénopathies médiastinales par infiltration granulomateuse chez des patients avec une fonction ventriculaire gauche normale Par Didier Klug (CHRU de Lille) Article commenté : Monomorphic Ventricular Tachycardia and Mediastinal Adenopathy Due to Granulomatous Inltration in Patients With Preserved Ventricular Function Thachil A, Christopher J, Sastry BK et al. J Am Coll Cardiol 2011;58:48–55

Les TV sur cœur sain ont typiquement une évolution bénigne. Elles répondent aux antiarythmiques et si nécessaire à l’ablation par RF. On a l’habitude de rechercher devant des TV possiblement sur cœur sain une dysplasie arythmogène qui modifie complètement le pronostic. On oublie que d’autres étiologies sont possibles, comme la tuberculose et la sarcoïdose. Il faut penser à ces étiologies dont le diagnostic n’est pas facile et la prise en charge pas clairement définie. Ce travail indien (ce qui influence probablement l’incidence de la tuberculose) s’intéresse à ces étiologies (...) Lire la suite de l'article

Revue de presse réalisée par Laurent Frichet - TSAVO PRESSE

« La Croix-Rouge lance sa caravane d'été pour apprendre les gestes qui sauvent » Le Nouvel Observateur, 9 juillet 2011 Le Nouvel Observateur fait savoir que « la Croix-Rouge française lance la 10e édition de sa "caravane d'été", qui dispensera du 8 juillet au 21 août dans [14] villes, à destination du grand public, des initiations aux "gestes qui sauvent" et à la réduction des risques en cas de catastrophes, a annoncé l'ONG ». Le magazine note que « les secouristes de la Croix-Rouge proposeront gratuitement des formations pour enseigner "les gestes qui sauvent" et apprendre "à la population à se prendre en main en cas de catastrophe. On est dans le cadre de la loi de modernisation de la sécurité civile de 2004, qui dit que le citoyen doit être acteur de sa propre sécurité ", a expliqué Patrice Dallem, directeur de l'urgence et du secourisme à la Croix-Rouge française ». Le Nouvel Observateur explique que « parmi les gestes qui sauvent, la formation permet notamment d'apprendre à placer une personne inconsciente qui respire en position latérale de sécurité, ou de pratiquer un massage cardiaque ou d'utiliser un défibrillateur pour une personne qui ne respire plus. […] En 2010, la caravane avait formé 4.000 personnes ».

« Sevrage tabagique : mauvais point pour le Champix » Sciences et Avenir, juillet 2011 ; Le Monde, 8 juillet 2011 Sciences et Avenir observe en effet que « la balance bénéfice/risque du Champix oscille à nouveau : une étude affirme que ce traitement pour arrêter de fumer augmenterait le risque d'accident cardiaque ». Le magazine rend ainsi compte d’une étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal, expliquant que « Sonal Singh (Johns Hopkins University Medical Center, Etats-Unis) et ses collègues ont mené une méta-analyse de 14 études cliniques comparant la prise de varénicline à celle d’un placebo. Au total, ces études englobent 8.200 personnes, suivies pendant un an maximum ». Sciences et Avenir indique que « le nombre de décès enregistrés dans les deux groupes est le même mais le nombre d’accidents cardiovasculaires nécessitant une hospitalisation (crise cardiaque, arythmie…) est plus élevé pour les personnes qui prennent de la varénicline (1,06% d’accidents avec le Champix contre 0,82% avec le placebo). L'effet est visible même chez des personnes en bonne santé, sans fragilité cardiaque, soulignent Singh et ses collègues ». Le magazine note que « le laboratoire Pfizer conteste les résultats de cette étude, remettant en cause sa méthodologie. La firme précise qu’elle est en discussion avec la FDA aux États-Unis pour mener une méta-analyse des données cliniques dont elle dispose afin de réévaluer le risque cardiovasculaire associé à la varénicline ». Sciences et Avenir rappelle que la molécule « fait déjà partie des substances pour lesquelles l’Afssaps maintient une «surveillance renforcée». Des risques de troubles psychiatriques et de pensées ou de conduites suicidaires ont en effet été notifiés pour ce produit ». Le Monde constate également qu’« une nouvelle étude affirme que le médicament de sevrage tabagique fait courir d'importants risques cardio-vasculaires, ce que Pfizer a aussitôt démenti ». Le journal précise que selon cette étude, « menée sur 8 000 personnes ne présentant généralement pas de problème cardiaque, l'utilisation de la molécule varénicline "est associée à un risque accru de 72% d'hospitalisation pour accident cardio-vasculaire grave comme une attaque ou une arythmie cardiaques" ».

« Les médecins invités à la vigilance sur le Multaq de Sanofi » Les Echos, 11 juillet 2011 Les Echos note que « l'Afssaps a recommandé aux médecins de prendre en compte les risques cardiovasculaires et hépatiques avant de prescrire le médicament Multaq de Sanofi, après l'arrêt par le laboratoire d'un essai clinique ». Le journal relève en effet que « le groupe pharmaceutique a annoncé l'interruption d’une étude en raison d'une augmentation des accidents cardiovasculaires chez les patients traités », le quotidien précisant qu’« alors que ce médicament est prescrit jusqu'à présent pour les patients atteints de fibrillation auriculaire non permanente, l'étude portait sur la fibrillation auriculaire permanente ». « Parallèlement, l'Agence européenne des médicaments procède à la réévaluation du rapport bénéfice/risque de la dronédarone, la molécule active du Multaq, en raison d'un risque d'effets indésirables hépatiques graves. Deux patients ont notamment dû subir une transplantation du foie », observe Les Echos. Dans un communiqué, l’Afssaps indique ainsi : « Dans l'attente de données complémentaires, l'Afssaps recommande aux médecins de considérer le risque cardiovasculaire mais aussi hépatique avant toute prescription de dronédarone, et aux pharmaciens de poursuivre la délivrance du médicament ». Le journal que l’agence « précise que le Multaq "ne fait pas, à ce stade, l'objet d'une mesure de suspension d'autorisation de mise sur le marché" ».

« Le Multaq de Sanofi recalé pour un trouble cardiaque sévère » Le Nouvel Observateur, 7 juillet 2011 Le Nouvel Observateur indique que « Sanofi a annoncé l'interruption d'une étude relative à l'utilisation du Multaq chez les patients atteints de fibrillation auriculaire permanente, le cas le plus sévère des troubles cardiaques. Cette population est différente de celle pour lequel le Multaq est aujourd'hui indiqué, à savoir la fibrillation auriculaire non permanente, précise le laboratoire ». Le magazine constate ainsi que « l'étude, dénommée Pallas, était parvenue au stade de la phase IIIb, qui visait à démontrer l'intérêt thérapeutique du médicament et à évaluer son rapport bénéfice/risque. Elle a été interrompue car le Comité des opérations et le Comité de contrôle des données de l'étude ont observé une augmentation des accidents cardiovasculaires dans le groupe traité par Multaq, explique Sanofi, en précisant que cette décision n'est pas motivée par des effets indésirables hépatiques ». Le Nouvel Observateur rappelle que « le Multaq fait actuellement l'objet d'une réévaluation par l'EMA (European Medicines Agency) après la survenue de deux cas d'insuffisance hépatique aiguë ayant nécessité une transplantation chez des patients traités avec Multaq. Récemment, la Haute autorité de santé chargée d'évaluer l'efficacité des médicaments a jugé "insuffisant" le service médical rendu par le Multaq que Sanofi a considéré comme un possible blockbuster », poursuit l’hebdomadaire.

« Une ligne téléphonique pour parler de ses problèmes de cœur » La Croix, 14 juin 2011 La Croix relève que « des associations ont lancé le premier service d’écoute pour les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ». Le journal explique qu’« accessible à partir d’un numéro Azur (0811 099 098), ce service d’écoute téléphonique a été mis en place par l’Alliance du cœur, qui regroupe deux fédérations et 14 associations de malades cardiovasculaires ». Jean-Claude Boulmer, son président, déclare en effet qu’« un très grand nombre de gens en France sont concernés par une pathologie cardiaque. […] Et pourtant, jusque-là, il n’existait aucune ligne d’information et de soutien à leur intention ». La Croix précise que la ligne « est animée par des bénévoles de l’association qui ont tous suivi une formation spécifique pour assurer cette mission. Leur rôle est de répondre à toutes les questions que peuvent se poser les malades ou leur entourage », puis note que selon Jean-Claude Boulmer, « la majorité des appels porte sur l’impact de la maladie sur la vie quotidienne ». Ce dernier observe que « beaucoup sont persuadés qu’ils ne pourront plus rien faire, qu’ils vont devoir vivre assis dans un fauteuil ». Le quotidien ajoute que « ces écoutants associatifs savent que l’exercice peut se révéler délicat et qu’il y a des limites à ne pas franchir. Pas question, par exemple, de délivrer une consultation médicale par téléphone ou un diagnostic à distance ». Jean-Claude Boulmer indique ainsi : « Nous refusons de répondre à des questions portant sur le choix de tel ou tel médicament délivré par le cardiologue. Ce que l’on peut faire, en revanche, c’est soutenir la personne pour favoriser une bonne observance des traitements. C’est un problème dans ce type de pathologies : des études ont montré qu’en moyenne, au bout de 5 ou 6 mois, seuls 40% des patients prennent toujours correctement leur traitement ».