Une méta-analyse a révélé qu'environ 2600 à 2800 pas quotidiens offrent des avantages significatifs pour la réduction de mortalité et des maladies cardiovasculaires, avec un risque progressivement en diminution jusqu'à environ 8800 et 7200 pas quotidiens, respectivement, influençant potentiellement les recommandations contemporaines en matière d'activité physique basées sur ce simple concept de comptage des pas.

Cette étude de suivi sur des patients atteints du syndrome de Marfan ayant subi une préservation de la valve aortique entre 1988 et 2019 a révélé que ces interventions ont assuré une fonction valvulaire aortique stable et des taux de complications liées à la valve bas pendant les 20 premières années de suivi, mais les dissections aortiques demeurent un problème chez ces patients.

Le risque d’évènements cardiovasculaires augmente avec l’âge de façon exponentielle. Dans une étude du Lancet publiée en 2006, Booth et al. avaient mis en évidence que les patients diabétiques passaient d’un risque modéré à un risque élevé d’évènements cardiovasculaires environ 15 ans plus tôt que la population contrôle non diabétique.

Ces recommandations abordent de manière exhaustive le diagnostic, la prise en charge et les recommandations pour le diabète et les maladies cardiovasculaires, mettant en avant des éléments essentiels tels que le dépistage, les cibles glycémiques, les interventions de mode de vie, les traitements hypoglycémiants, la gestion des risques cardiovasculaires, ainsi que des stratégies spécifiques pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque, d'arythmies, de maladies rénales chroniques, de diabète de type 1...

L'endocardite infectieuse (EI) reste un défi complexe nécessitant une approche holistique. Ce texte met en évidence des points clés pour la prévention, le diagnostic et le traitement, incluant l'importance d'une équipe multidisciplinaire, de critères diagnostiques spécifiques et de traitements personnalisés, pour une prise en charge optimale de cette condition médicale complexe.

Les avancées récentes dans la compréhension des cardiomyopathies ont révélé leur prévalence sous-estimée, nécessitant ainsi des approches de prise en charge plus nuancées que celles habituellement utilisées pour les affections cardiaques. L'étiologie occupe une place centrale dans cette prise en charge, exigeant une évaluation minutieuse du phénotype morphologique et fonctionnel. Cette approche de diagnostic, guidée par le phénotype dominant à la présentation, se révèle primordiale pour guider les soins multidisciplinaires, intégrant imagerie, génétique et évaluation clinique.

L'étude STOPDAPT-3 montre que la stratégie sans aspirine comparée à la bithérapie antiplaquettaire n'a pas réduit les saignements majeurs après une intervention coronaire percutanée (ICP) à un mois. De plus, si elle n'était pas inférieure en termes d'événements cardiovasculaires, il y avait un excès de revascularisation coronarienne et de thrombose de stent avérée ou probable, suggérant que l'aspirine dans la bithérapie peut avoir un effet protecteur sur les lésions coronaires vulnérables, surtout chez les patients atteints de SCA.

Chez des patients âgés de 75 ans ou plus ayant subi un infarctus du myocarde avec une maladie multivasculaire, une revascularisation complète guidée par la physiologie coronarienne a démontré une supériorité par rapport à une stratégie basée uniquement sur le traitement de l'artère coupable, avec une réduction significative des événements cardiovasculaires majeurs à un an. Les avantages sont notamment une diminution des décès cardiovasculaires, des IDM et d'autres événements indésirables, tout en maintenant une sécurité similaire entre les deux approches.

L'utilisation précoce de l'assistance circulatoire et respiratoire complète par ECLS (oxygénation par membrane extracorporelle veinoartérielle) chez les patients atteints d'infarctus aigu du myocarde compliqué par un choc cardiogénique n'a pas montré de réduction de la mortalité à 30 jours par rapport au traitement médical habituel, et a été associée à une augmentation des complications telles que saignements et complications vasculaires périphériques, suggérant la remise en question de l'utilisation systématique de cette approche dans la pratique clinique.

La carboxymaltose ferrique intraveineuse réduit significativement le risque d'hospitalisations cardiovasculaires et d'insuffisance cardiaque chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque et de carence en fer, sans impact sur la mortalité, sur une période de 52 semaines selon une méta-analyse de trois essais contrôlés.

La mise à niveau avec une resynchronisation cardiaque (CRT) améliore significativement les résultats chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection réduite porteurs d'un stimulateur cardiaque ou d'un défibrillateur automatique implantable (DAI), réduisant les hospitalisations et améliorant la fonction cardiaque, justifiant ainsi une mise à niveau immédiate pour ceux avec une stimulation ventriculaire droite.

La qiliqiangxine, un extrait d'herbes de médecine traditionnelle chinoise, a réduit les hospitalisations et les décès cardiovasculaires chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque à FEVG réduite, améliorant également les taux de NT-proBNP et la fonction cardiaque, avec une bonne tolérance.