Le psoriasis est une maladie fréquente dans les pays occidentaux, parfois associée à une consommation excessive d’alcool. Les investigateurs ont étudié spécifiquement les décès liés à la consommation d’alcool et l’éventuel excès de risque de ces décès dans la population psoriasique.

Manuelle Viguier a présenté lors de ce congrès 3 posters consacrés au travail rétrospectif multicentrique français du Groupe de Recherche sur le Psoriasis sur les pustuloses palmo-plantaires (PPP), une variante rare de psoriasis.

Le baricitinib est un inhibiteur des Janus kinases (JAK 1 et 2), ayant l’AMM dans la polyarthrite rhumatoïde en Europe, et fait l’objet d’un développement dans la dermatite atopique. Son efficacité et sa tolérance ont été évaluées dans cette étude de phase 2  sur 16 semaines.

L’ixekizumab a bénéficié d’une étude de phase 2 et de plusieurs études de phase 3 ayant permis sa mise sur le marché dans l’indication du psoriasis en plaques modéré-à-sévère.

Cette notion est très peu connue jusqu’à présent, ce qui fait toute l’originalité de cette communication. Autant cette origine iatrogène est bien établie pour un nombre restreint de médicaments dans l’autre grande dermatose inflammatoire, le psoriasis, autant ce concept émerge seulement pour l’HS.

Il s’agit d’ un travail de grand intérêt visant à comparer l’efficacité des traitements disponibles pour le psoriasis en analysant leur capacité à obtenir des scores PASI résiduels bas en valeur absolue (<1,2,3 ou 5). 

L’objectif de ce travail est d’étudier la contribution des HPV dans le développement des carcinomes épidermoïdes (CE) cutanés compliquant l’évolution de certaines lésions anciennes d’HS. En effet l’idée souvent répandue est que l’inflammation chronique et le processus cicatriciel inabouti finissent par induire une transformation maligne comme dans toute plaie chronique. Il semble bien que là aussi la présence d’HPV soit importante pour déclencher cette transformation cellulaire comme dans les CE muqueux.

La communication d’aujourd’hui s’intéressait à l’effet d’un traitement par ixekizumab (anticorps monoclonal humanisé anti IL-17A) chez les patients ayant déjà reçu un ou plusieurs autres anti IL-17 (brodalumab ou secukinumab). Il est connu que l’utilisation d’un biologique peut diminuer l’effet ultérieur d’un autre biologique (pour les antiTNF principalement), particulièrement au sein de la même classe.

Le « Body Art » s’est largement démocratisé au cours des 20 dernières années dans la population générale. Il n’est plus rare de nos jours que certains patients porteurs d’affections cutanées chroniques puissent être attirés par un tatouage ou des piercings.

Il s’agit de données additionnelles issues de la cohorte internationale prospective PSOLAR, qui atteint maintenant 12090 patients psoriasiques (48870 patients-années de suivi) éligibles à un traitement systémique.

L’Hidradénite suppurée (HS) est une maladie multifactorielle. Elle affecte en moyenne 1% de la population. Les lésions commencent d'habitude à la deuxième décennie, bien que 2% des patients aient un début pré-pubertaire. Dans la littérature, un début précoce

L’apremilast a obtenu en France l’AMM dans le traitement du psoriasis en plaques, chronique, modéré à sévère chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate ou la