Dans Femme Actuelle, Sophie Viguier-Vinson fait le point sur le sujet avec Le Dr Laure Martinat, médecin, experte en phytothérapie et micronutrition, auteure du Guide Familial de la santé (Ed. Mango 2024).

La pelade est une cause auto-immune d’alopécie non cicatricielle. Mais il existe toujours une préoccupation au sujet des effets indésirables sur les 3 JAKi concernés, le baricitinib, le ritlecitinib et le deuruxolitinib (pas encore en Europe). Une étude a rapporté un risque accru d’événements cardiovasculaires (CV) et de cancers après l’utilisation du tofacitinib, entraînant des avertissements de l’agence européenne (EMA).

Les lymphomes T cutanés sont caractérisés par des cellules T malignes monoclonales CD4+. Le mycosis fongoïde, la variante la plus répandue, pose un défi diagnostique car il prend souvent l’aspect d’une DA ou d’un psoriasis. Le temps médian d’apparition de la maladie est de 3 ans et nécessite souvent plusieurs biopsies.

La prévalence de la dermatite atopique (DA) a augmenté au cours des 20 dernières années, débutant chez les enfants, mais aussi persistant ou débutant à l'âge adulte. L'objectif principal de l'étude PreDDA était d'estimer la prévalence de la DA chez les adultes dans une cohorte représentative de la population française.

La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire chronique touchant principalement les enfants, mais qui peut persister ou apparaître à l’âge adulte. En France, sa prévalence chez les plus de 15 ans a été estimée à 4,6 % dans l’étude Objectif Peau.

« Se gratter en cas de démangeaisons est souvent une expérience agréable. (…) Ertpourtant, il ne faudrait surtout pas succomber à cette envie, explique dans une étude le Pr Daniel Kaplan, professeur de dermatologie et d'immunologie à l'Université de Pittsburgh (Etats-Unis) », indique Catherine Cordonnier dans Top Santé.

« Cette maladie auto-immune dermatologique définie par des taches de dépigmentation de la peau (et parfois aussi des poils) n'est pourtant pas rare puisqu'elle concerne 1 à 2% de la population générale. Mais elle demeure stigmatisante », rappelle Sylvie Riou-Milliot dans Sciences et Avenir.

« Sur TikTok, la dermatologue Dr Mamina Turegano a partagé une liste d'aliments qui pouvaient entrer en compte dans certains problèmes de peau comme l'acné, le psoriasis ou encore la rosacée », indique Constance Maria dans Femme Actuelle.

Des données suédoises sur une petite cohorte de patients atteints de dermatite atopique traités par dupilumab avaient mis en évidence une prise de poids à 1 an du début du traitement, dont le mécanisme n’est pas complètement élucidé : augmentation ou redistribution de la masse grasse du fait de la diminution des cytokines pro inflammatoires ?

« En Angleterre, des chercheurs ont établi un lien entre l’alimentation et la survenue du psoriasis. Ils recommandent de privilégier le régime alimentaire DASH », fait savoir Johanna Amselem dans Santé Magazine.

Le tralokinumab est une biothérapie anti-IL13 récemment approuvée pour le traitement de la dermatite atopique (DA) modérée à sévère chez les adultes et les adolescents. Les données en vraie vie étant limitées, les auteurs ont voulu évaluer son efficacité et sa tolérance dans une étude rétrospective multicentrique dans cinq centres canadiens.

Le psoriasis touche 2 à 3 % de la population mondiale. Les formes modérées à sévère sont associées à des comorbidités telles que l’obésité, la dyslipidémie, le syndrome métabolique, le diabète de type 2 (DT2), les maladies cardiovasculaires (CV) et l’hypertension artérielle (HTA). Le sémaglutide est un GLP-1 RA, qui est indiqué dans le DT2 insuffisamment contrôlé et dans la prise en charge de l’obésité ou du surpoids associé à des comorbidités.