« Une étude suggère de nouvelles perspectives pour la prévention et le traitement de l’un des cancers les plus agressifs : le cancer du pancréas. Les personnes atteintes de diabète de type 2 pourraient être plus à risque de développer ces maladies », fait savoir Agathe Bourdarias dans Femme Actuelle.

Les inhibiteurs du cotransporteur du sodium-glucose de type 2 (SGLT-2nh) ont un effet hypokaliémant. Cet effet permettrait-il dans la pratique courante de permettre un meilleur maintien du traitement par bloqueur du système rénine-angiotensine comme le suggèrent les essais randomisés contrôlés ?

Les objectifs de pression artérielle chez les patients diabétiques de type 2 ont toujours fait débat : faut-il viser une pression artérielle inférieure à 140/90 mmHg ou 130/80 mmHg ? Faut-il adapter l’objectif à l’âge du patient ? aux facteurs de risque cardiovasculaires associés ? Une étude récente a évalué l’intérêt d’un contrôle strict de la pression artérielle systolique chez les patients diabétiques de type 2.

Les événements cardiovasculaires indésirables majeurs sont la principale cause de décès chez les patients atteints de diabète de type 2. En plus de leur efficacité dans le contrôle de l'hyperglycémie chronique, des agonistes du récepteur de GLP-1 et les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose 2 ont également démontré leur efficacité dans la réduction des événements cardiovasculaires.

« Menée par les chercheurs du Massachusetts General Hospital et publiée dans la revue « Circulation », cette étude révèle que condenser ses séances de sport sur un ou deux jours pourrait être aussi bénéfique que de faire de l'exercice réparti sur toute la semaine. Et cette pratique porte un nom : le «week-end warrior»

« Quand il touche le patient avant l’âge de 40 ans, le diabète de type 2 augmenterait de quatre fois son risque de décès prématuré, selon une nouvelle étude [parue dans The Lancet Diabetes & Endocrinology] », révèle Raphaëlle de Tappie dans Top Santé.

« En France, en 2019, près de 4 millions de personnes étaient identifiées comme diabétiques par l'assurance maladie, rappelle le Ministère de la santé. En 2022, les chiffres ont augmenté : plus de 4,3 millions de personnes étaient traitées pour un diabète, soit 6,3% de la population. 44,8% étaient des femmes et 55,2% des hommes », indique Violette Guédon dans Top Santé.

« Le diabète de type 2 peut longtemps passer inaperçu avant qu'une prise de sang ne révèle une glycémie à jeun un peu trop élevée. Mais certains signes annonciateurs doivent inciter à prendre rendez-vous chez le médecin », indique Catherine Cordonnier dans Top Santé.

« Selon une étude américaine, une réduction du sucre lors des 1000 premiers jours, de la conception aux 2 ans de l’enfant, réduit le risque de diabète de type 2 et d’hypertension à l’âge adulte. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé les données de santé des Britanniques soumis au rationnement en sucre qui a pris fin en 1953 », fait savoir La Dépêche.

L’essai Empa-Kidney a démontré que l’empagliflozine réduisait la mortalité et la progression de la maladie rénale chronique. L’étude de la phase d’extension avec ou sans empagliflozine permet de préciser si après arrêt de la molécule, il persiste un bénéfice et pour quelle durée éventuelle.

L’association entre risque de fracture et diabète de type 2 est controversée dans la littérature : certaines études retrouvent une majoration de ce risque, alors que d’autres retrouvent un risque similaire ou diminué par rapport aux patients non diabétiques. D’autres études encore retrouvent une variation de ce risque selon l’ancienneté du diabète et les thérapies utilisées.

Les grands essais récents ont montré que SGLT2-inh et les GLP-1RA amélioraient le risque cardio-rénal des diabétiques de type 2 à haut risque cardiovasculaire. Dans ce travail, les auteurs ont regardé si ces nouvelles classes thérapeutiques étaient préférables aux sulfamides ou aux DPP4-i pour des patients avec un risque cardiovasculaire modéré et une fonction rénale préservée.