Depuis la première anastomose colo-anale décrite en 1976 par l’équipe du Saint Marks Hospital de Londres, nombre de patients atteints de cancer du bas rectum ont pu voir leur continence anale préservée et éviter la réalisation d’une stomie définitive. Néanmoins, même à distance, le confort digestif reste précaire pour beaucoup.

Selon l’INCa, l’incidence du cancer du pancréas en France en 2023 est de 15 991 nouveaux cas, dont 8 323 chez les hommes et 7 668 chez les femmes. Le taux d'incidence progresse, en majorité chez les personnes de plus de 50 ans, avec +1,6 % par an entre 2010 et 2023 chez les hommes et +2,1 % par an entre 2010 et 2023 chez les femmes.

Nombre de cancers pancréatiques ou biliaires localement avancés se compliquent d’une obstruction duodénale maligne, impactant fortement les possibilités d’alimentation orale et la qualité de vie. Quand l’exérèse est impossible, la chirurgie palliative de dérivation (gastro-jéjunostomie ou GJ) est le traitement de référence.

La plupart des données des études de phase 3 montraient que la réponse thérapeutique était moins importante en cas de maladie de Crohn iléale par rapport à des formes iléocoliques ou coliques pures. Il est probable que nous sommes devant des mécanismes inflammatoires différents plus médiés par exemple par NOD2 dans les atteintes iléales. Les auteurs ont comparé l'efficacité de différentes thérapies avancées en fonction de la localisation de la maladie chez des patients atteints de MC à travers une revue systématique et une méta-analyse.

Le cancer du pancréas est une maladie agressive nécessitant une prise en charge chirurgicale précise. L’envahissement ganglionnaire est un facteur pronostique bien établi. Le curage ganglionnaire est donc une étape clé lors de la duodéno-pancréatectomie (DPC), qui permet une stadification précise pour guider les choix thérapeutiques postopératoires.

La hernie hiatale est une anomalie fréquente (prévalence jusqu’à 50 % dans la littérature). Dans le cadre de sleeve gastrectomie, les études se multiplient sur le bénéfice d’opérer en même temps la hernie hiatale si elle est présente, afin d’éviter d’aggraver un potentiel reflux. Plusieurs examens peuvent être envisagés pour diagnostiquer une hernie hiatale, qui peut être visible en imagerie, gastroscopie ou sur une manométrie œsophagienne.

La spondyloarthrite axiale et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, sont deux entités inflammatoires chroniques qui partagent des mécanismes immunopathogéniques communs, notamment l’implication des voies IL23/IL17 et une prédisposition génétique via HLA-B27.

Traditionnellement, la présence de métastases pulmonaires dans le cancer colorectal était considérée de mauvais pronostic et représentait souvent une contre-indication au traitement curatif. Or, des avancées récentes suggèrent que, chez certains patients, des traitements agressifs incluant la chirurgie peuvent améliorer la survie.

La chirurgie bariatrique reste le traitement le plus efficace à long terme de l’obésité morbide. Pour les obésités sévères, le by-pass gastrique sur anse en Y (RYGB) est la technique de référence depuis 1977, mais elle présente des limites (échec ou reprise pondérale chez 20 % des patients, séquelles digestives et complications tardives).

Réévaluer la sécurité des AINS dans les MICI : une étude de non-infériorité explore le risque d’exacerbation et d’hospitalisation.

Malgré la mise en œuvre de la chimiothérapie adjuvante, plus de la moitié des patients atteints d'un cancer colorectal de stade III récidivent. Les patients présentant un ctDNA détectable postopératoire ont un risque de récidive 2 à 3 fois plus important. L'étude DYNAMIC-III a exploré l'impact de la réduction ou de l'intensification de l'ACT en fonction des résultats du ctDNA post-chirurgical.

L'impact pronostique de la positivité de l'ADN tumoral circulant sur la récidive du cancer du côlon après résection radicale et chimiothérapie adjuvante a déjà été démontré. L'essai PEGASUS, conçu pour étudier la faisabilité de l'utilisation de la biopsie liquide pour guider la prise en charge clinique post-chirurgicale et post-adjuvante des patients atteints d'un cancer du côlon de stade III et de stade II T4N0.