« Malgré une sensibilité perçue par les patients eux-mêmes, une étude [publiée dans la revue The Lancet Gastroenterology & Hepatology] révèle que le gluten et le blé seraient sans danger pour de nombreuses personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable », fait savoir Coralie Lemke dans Sciences et Avenir.

« La société de biotechnologie française Abivax a vu son action exploser de plus de 400% (…), après avoir dévoilé des résultats cliniques positifs concernant son candidat médicament dans le traitement de la rectocolite hémorragique. De quoi nourrir l’espoir d’une nouvelle thérapie contre cette maladie qui touche près d’une personne sur 1000 en France », fait savoir Agathe Perrier dans La Tribune.

« La première revue systématique et méta-analyse de la littérature [fruit d’une collaboration entre l’hôpital de Bicêtre - Université Paris Saclay et l’université du Mount Sinai à New York (Icahn school of Medicine) et publiée le 14 juillet dans eClinicalMedicine… »

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) touche de 15 à 25 % des adultes. Il se présente sous différentes formes mais, selon la présence d’une œsophagite par reflux, on distingue le RGO érosif avec présence de lésions visibles à l’endoscopie, du RGO non érosif avec des symptômes typiques de reflux, confirmé à la pH-métrie, mais sans lésion à l’endoscopie.

Dans de nombreuses études, les auteurs ont montré que les maladies inflammatoires chroniques, telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), étaient associées à un dysfonctionnement du système nerveux autonome (SNA). Les dispositifs portables permettent de capturer des signaux physiologiques de manière non invasive et passive.

L’étude GALAXI a montré l’efficacité du guselkumab (anti-IL23p19) dans la maladie de Crohn modérée à sévère tant en induction à S0, S4 et S8 puis en entretien avec deux schémas possibles et ce par rapport au placebo tant à S12 qu’à S48. De plus, dans cet essai randomisé, il existait un bras comparateur ustékinumab.

Les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) sont la norme pour la prise de décision en oncologie, mais elles mobilisent beaucoup de ressources, sont consommatrices de temps médical et elles peuvent être sujettes à de nombreux biais. L’intelligence artificielle générative pourrait-elle optimiser ces processus décisionnels et réduire la charge de travail des professionnels de santé ?

Dans 1/3 des cas, les cancers du pancréas sont diagnostiqués à un stade non métastatique mais localement avancé en raison d’un envahissement vasculaire locorégional. Ces formes sont non candidates à une chirurgie à visée curative. Seul le FOLFIRINOX représente le standard de 1^re ligne des formes métastatiques mais sa supériorité à la gemcitabine n’a jamais été montrée dans les formes localement avancées.

On estime à l’heure actuelle que 2,5 milliards d’adultes sont en surpoids. Le microbiote intestinal, qui comprend jusqu'à 100.000 milliards de bactéries, est reconnu comme un facteur influençant l’apparition de l'obésité. Il a notamment été montré que les personnes obèses présentaient moins de bactéries bénéfiques que les personnes minces.

L’omentectomie, c’est-à-dire la résection de l’omentum (autrefois appelé grand épiploon), a longtemps fait partie des gestes réalisés dans la chirurgie du cancer gastrique, principalement pour limiter la dissémination tumorale intra-péritonéale. Cependant, les études prospectives manquent à ce sujet et les recommandations concernent plutôt les tumeurs T3-T4.

Le traitement de référence de l’adénocarcinome gastrique (ou de la jonction œsogastrique, JOG) métastatique est un doublet de type 5FU + platine lorsque la tumeur ne surexprime pas HER2 (ni PD(L)-1 : score CPS < 5). Dans les formes localisées, résécables, c’est le triplet de type FLOT (fluorouracile, oxaliplatine et docétaxel) périopératoire qui est le standard avec une efficacité supérieure au doublet en termes de réponse et de survie sans récidive.
 

Les patients porteurs d’un adénocarcinome du rectum localement avancé présentent un risque plus important de récidive locale, ce qui justifie actuellement un traitement néoadjuvant associant le plus souvent radio- et chimiothérapie. Les protocoles sont plus ou moins longs, en particulier pour la radiothérapie, mais cette stratégie, bien que bénéfique sur le plan oncologique, expose à la survenue potentielle d’occlusion et/ou de perforation avant la date d’une éventuelle proctectomie.