Le reflux gastro-œsophagien touche de 15 à 25% des adultes. Il se présente sous différentes formes mais, selon la présence d’une oesophagite par reflux, on distingue le RGO érosif avec présence de lésions visibles à l’endoscopie du RGO non érosif avec des symptômes typiques de reflux, confirmé à la pH-métrie, mais sans lésion à l’endoscopie.

Dans de nombreuses études, les auteurs ont montré que les maladies inflammatoires chroniques, telles que les MICI, étaient associées à un dysfonctionnement du système nerveux autonome (SNA). Les dispositifs portables permettent de capturer des signaux physiologiques de manière non invasive et passive.

L’étude GALAXI a montré l’efficacité du guselkumab (anti-IL23p19) dans la maladie de Crohn modérée à sévère tant en induction à S0, S4 et S8 puis en entretien avec deux schémas possibles et ce par rapport au placebo tant à S12 qu’à S48. De plus, dans cet essai randomisé, il existait un bras comparateur ustékinumab.

Dans un tiers des cas, les cancers du pancréas sont diagnostiqués à un stade non métastatique mais localement avancé en raison d’un envahissement vasculaire locorégional. Ces formes sont non candidates à une chirurgie à visée curative. Seul le FOLFIRINOX représente le standard de 1ère ligne des formes métastatiques mais sa supériorité à la gemcitabine n’a jamais été montrée dans les formes localement avancées.

On estime à l’heure actuelle que 2,5 milliards d’adultes sont en surpoids. Le microbiote intestinal, qui comprend jusqu'à 100.000 milliards de bactéries, est reconnu comme un facteur influençant l’apparition de l'obésité. Il a notamment été montré que les personnes obèses présentaient moins de bactéries bénéfiques que les personnes minces.

Le traitement de référence de l’adénocarcinome gastrique (ou de la jonction œsogastrique, JOG) métastatique est un doublet de type 5FU + platine lorsque la tumeur ne surexprime pas HER2 (ni PD(L)-1 : score CPS < 5). Dans les formes localisées, résécables, c’est le triplet de type FLOT (fluorouracile, oxaliplatine et docétaxel) périopératoire qui est le standard avec une efficacité supérieure au doublet en termes de réponse et de survie sans récidive.
 

Les patients porteurs d’un adénocarcinome du rectum localement avancé présentent un risque plus important de récidive locale, ce qui justifie actuellement un traitement néoadjuvant associant le plus souvent radio- et chimiothérapie. Les protocoles sont plus ou moins longs, en particulier pour la radiothérapie, mais cette stratégie, bien que bénéfique sur le plan oncologique, expose à la survenue potentielle d’occlusion et/ou de perforation avant la date d’une éventuelle proctectomie.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), que sont la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn, sont des affections hétérogènes, allant de formes légères à sévères. La définition d’une forme minime n’est pas consensuelle et son évolution dans le temps est souvent variable d’une étude à l’autre.

Les fistules anastomotiques restent les complications les plus fréquentes et les plus graves après chirurgie du cancer du rectum. En effet, elles impactent profondément le pronostic à court et long termes ainsi que la qualité de vie des patients.

La rectocolite hémorragique (RCH) est une affection chronique dont la cause n’est actuellement pas connue et dont la physiopathologie est caractérisée par une réponse inflammatoire inappropriée au sein du côlon et du rectum, sous l’influence de facteurs environnementaux chez des sujets ayant une prédisposition génétique.

Le cabozantinib est un inhibiteur oral de c-MET, de RET, du VEGFR, et de AXL ce qui lui permet d’avoir à la fois un effet anti angiogénique et anti prolifératif. Cette molécule a déjà montré dans des essais cliniques un effet antitumoral dans plusieurs types de cancers et en particulier dans les NET G1/2 avancées.

Plusieurs études de phase II, le plus souvent non randomisées, en ligne avancées du CCRm RAS WT ont suggéré un bénéfice du rechallenge de l'anti-EGFR en termes de SSP et d’ORR chez des patients en échec d’un traitement de 1ère ligne par chimiothérapie associée à un anti-EGFR.