La plupart des données des études de phase 3 montraient que la réponse thérapeutique était moins importante en cas de maladie de Crohn iléale par rapport à des formes iléocoliques ou coliques pures. Il est probable que nous sommes devant des mécanismes inflammatoires différents plus médiés par exemple par NOD2 dans les atteintes iléales. Les auteurs ont comparé l'efficacité de différentes thérapies avancées en fonction de la localisation de la maladie chez des patients atteints de MC à travers une revue systématique et une méta-analyse.

La spondyloarthrite axiale et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, sont deux entités inflammatoires chroniques qui partagent des mécanismes immunopathogéniques communs, notamment l’implication des voies IL23/IL17 et une prédisposition génétique via HLA-B27.

La spondyloarthrite (SpA) est une manifestation extra-intestinale fréquente des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) avec une prévalence d’environ 10%. Bien que les biothérapies, notamment les anti-TNF et les inhibiteurs de JAK, soient efficaces dans le traitement des MICI et de la SpA, des cas de développement de SpA ont été rapportés chez des patients sous ces traitements.

La plupart de nos études de phase 3, dans les MICI, sont des études randomisées en double aveugle contre placebo. Ce bras placebo est toujours associé à des taux de réponses et rémissions cliniques non nuls et ces résultats vont évidemment impacter les delta entre les effets des molécules et le placebo.

L’upadacitinib est l’une des quatre molécules inhibitrices de Janus kinases aujourd’hui disponibles en France. Ce traitement est indiqué notamment dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires chroniques, maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) mais aussi la dermatite atopique (DA) et prochainement l’artérite à cellules géantes voire d’autres indications (maladie de Verneuil...).

Le psoriasis et/ou rhumatisme psoriasique sont parfois aujourd’hui appelés « maladie psoriasique ». Les principales manifestations articulaires sont les risques d’uvéite et le risque incident de maladie inflammatoire chronique de l’intestin.

Dans l’étude ORAL Surveillance, les auteurs avaient rapporté un essai randomisé, ouvert, de non-infériorité, post-autorisation, avec critère d'évaluation de la sécurité, auprès de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active malgré un traitement par méthotrexate, âgés de 50 ans ou plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire. 

Dans de nombreuses études, les auteurs ont montré que les maladies inflammatoires chroniques, telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), étaient associées à un dysfonctionnement du système nerveux autonome (SNA). Les dispositifs portables permettent de capturer des signaux physiologiques de manière non invasive et passive.