Voici un nouveau numéro de votre newsletter spéciale Transplantation rénale.
Vous trouverez ci-dessous des articles sur :
- l’évaluation de la survie patient-greffon rénal suite à une greffe d’ilots après greffe rénale Vs greffe rénale seule chez la personne vivant avec un DT1 ;
- le traitement par calcimimétique dans la période d'hémodialyse et l'incidence de parathyroïdectomie après transplantation ;
- la maladie de Goodpasture et la transplantation rénale ;
- les résultats post-greffe dans la vascularite à ANCA comparée à une autre néphropathie.
Étude française KAIAK : la greffe d'îlots après transplantation rénale fait mieux que la greffe rénale seule chez le diabétique de type 1
Par le Dr Tristan Legris (CHU Conception, Marseille)
La greffe allogénique d’îlots pancréatiques est une stratégie validée pour les patients avec diabète de type 1 (DT1) avec hypoglycémies sévères ou pour les patients DT1 déjà greffés rénaux. Certaines études observationnelles suggèrent un impact positif de cette seconde stratégie, mais les études avec des critères durs de jugement sont manquantes.
Islet-after-kidney transplantation versus kidney alone in kidney transplant recipients with type 1 diabetes (KAIAK): a population-based target trial emulation in France.
M Maanaoui, R Lenain, Y Foucher et al.
Lancet Diabetes Endocrinol, 2024 ; 12:716-24
Traitement par l'ételcalcétide dans la période d'hémodialyse et incidence de parathyroïdectomie après transplantation
Par le Dr Philippe Chauveau (Aurad-Aquitaine, Bordeaux)
L’arrêt brutal du traitement par calcimimétique au moment de la greffe peut être associé à un risque d’hypercalcémie. Le risque est plus élevé en cas de traitement par ételcalcétide dans la période de dialyse.
Etelcalcetide Use during Maintenance Hemodialysis and Incidence of Parathyroidectomy after Kidney Transplantation.
Delaey P, Devresse A, Morelle J et al.
Kidney Int Rep. 2024 ; 9(7):2146-2156.
Devenir des patients atteints de vascularites à ANCA après transplantation rénale
Par le Dr Peggy Perrin (Strasbourg)
Dans cette importante cohorte, la vascularite à ANCA comparée à une autre néphropathie donne de moins bons résultats post-greffe : la survie du patient est inférieure, la survie du greffon semble moins bonne et il y a plus de rejets aigus. Les récidives de la maladie sont faibles (8% à 5 ans), sévères et associées à la positivité des ANCA au moment de la greffe. Le pronostic rénal est moins bon sous azathioprine.
« Au CHU de Bordeaux, 6 patients opérés en même temps pour des greffes rénales croisées, une première en France »
Le Figaro 18 novembre 2024
Jean Cittone relate en effet dans Le Figaro « une première réussie. Un «triplet» de greffes rénales a été réalisé cette année entre les centres hospitaliers universitaires (CHU) de Reims et de Bordeaux, ont annoncé les deux établissements ».
« Indre-et-Loire : 30 ans après, Florence attend sa deuxième greffe de rein »
La Nouvelle République 6 novembre 2024
Olivier Brosset indique en effet dans La Nouvelle République que « greffée du rein à l’âge de 16 ans, Florence – 47 ans aujourd’hui – souffre de nouveau d’insuffisance rénale. En attendant un deuxième don pour une nouvelle opération, elle enchaîne les dialyses trois fois par semaine » à Tours.
« Alice, 32 ans, confrontée à une insuffisance rénale sévère : "Ma vie est complètement chamboulée..." »
RTBF 16 octobre 2024
Emma Grégoire indique sur le site de la RTBF que « ce mercredi 16 octobre à partir de 20h20, La Une diffusera les deux premiers épisodes de Patients, histoires de vie, une nouvelle série documentaire qui met en lumière le quotidien de personnes atteintes de maladies chroniques ».
« Transplantations rénales sans anesthésie générale : vers une nouvelle ère de la chirurgie ? »
Science et Vie 15 août 2024
Fleur Brosseau explique dans Science et Vie qu’en juillet dernier, « des chirurgiens de la Northwestern Medicine, à Chicago, ont réalisé une transplantation rénale sur un patient de 74 ans. Ce dernier n’a pas bénéficié d’une anesthésie générale, mais d’une anesthésie rachidienne ».