Depuis les résultats de l’essai PACIFIC, le durvalumab est devenu le standard en consolidation après RT/CT concomitante pour les patients avec un CBNPC de stade III non opérables en n’ayant pas progressé après traitement combiné. Néanmoins, malgré une année d’immunothérapie en consolidation, près de la moitié des patients vont rechuter. Il existe donc une réelle marge de progression pour cette consolidation. C’est l’objet de l’essai rapporté ici.

Le crizotinib a été une révolution dans la prise en charge des patients ayant un CBNPC avec réarrangement de ALK mais les TKI de 2^e et 3^e générations ont ensuite démontré leur supériorité à travers différents essais comparatifs. Ce sont les résultats de l’étude ALEX (avec l’alectinib) qui sont rapportés ici.

L’optimisation de la première ligne chez les patients EGFR mutés nécessite probablement d’intensifier le traitement. L’osimertinib qui constituait le standard thérapeutique est associé à la chimiothérapie dans l’essai FLAURA2 dont les résultats positifs en survie globale ont été récemment communiqués (WCLC. 2025, Barcelone).

L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) associée aux connectivites, notamment la sclérodermie systémique et le lupus érythémateux systémique, constitue un sous-type clinique d’évolution plus défavorable que l’HTAP idiopathique. Elle est associée à une réponse thérapeutique plus modeste et à un excès de mortalité.

L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est caractérisée par une élévation des résistances vasculaires pulmonaires liée à un remodelage des artères pulmonaires. Malgré l’utilisation de combinaisons thérapeutiques ciblant les voies de l’endothéline, du NO et de la prostacycline, de nombreux patients conservent une dyspnée d’effort, une qualité de vie altérée, voire une progression de la maladie.

En Europe notamment, la fréquence de l’atteinte pulmonaire interstitielle au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR – PID) est estimée à près de 10 % des patients. L’existence de thérapeutiques spécifiques rend légitime l’importance d’un diagnostic précoce et l’analyse des facteurs prédictifs de développement d’une PID chez un sujet PR.

Cette étude « made in the USA » a pour objectif d'évaluer l'incidence et la survie des patients atteints de CPPC aux États-Unis au cours des deux dernières décennies. Elle est fondée sur la base de données SEER (surveillance, épidémiologie et résultats finaux), soit des données médicales couvrant 48 % de la population américaine.

L’auteur s’interroge sur les fondements d’une inflammation de type 2 chez le patient BPCO ?

20 à 40 % des patients BPCO ont un phénotype éosinophilique. Le taux d’éosinophile dans le sang peut prédire l’efficacité clinique des corticoïdes inhalées dans la prise en charge des patients BPCO.

Dans cette étude de vraie vie, près de ¼ des patients continuent de présenter des exacerbations fréquentes malgré le traitement par tezepelumab. Bien qu'un taux de FeNO initial plus faible augmente le risque d'exacerbations persistantes sous tezepelumab, les biomarqueurs T2 sous traitement ne permettent pas de prédire les répondeurs et les non-répondeurs.

Les biothérapies administrées aux patients asthmatiques sont associées à une réduction significative du risque de mortalité toutes causes confondues et de maladies CV spécifiques par rapport aux patients asthmatiques ne recevant pas de traitements biologiques.

Les NEHI, pneumopathies rares du nourrisson, présentent des évolutions respiratoires surprenantes. Cette étude européenne suit 185 enfants sur plusieurs années et montre des trajectoires très variées, avec amélioration progressive pour la majorité mais persistance de certains signes à l’adolescence.