Depuis la dernière version des recommandations de la British Society for Rheumatology (BSR) en 2017, les options thérapeutiques ont évolué, justifiant cette mise à jour destinée aux professionnels de santé prenant en charge les patients atteints de spondyloarthrite axiale (axSpA).

Les myopathies inflammatoires avec anticorps anti MDA5 mettent en jeu le pronostic vital en cas d'atteinte pulmonaire de type pneumopathie interstitielle diffuse. La survie des patients atteints de myosites présentant des anticorps anti-MDA5 est un sujet d'intérêt crucial.

La pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) est traitée traditionnellement par des glucocorticoïdes à faibles doses. Cette étude vise à évaluer l'efficacité du baricitinib, un inhibiteur des Janus kinases 1 et 2, pour contrôler la maladie sans avoir recours aux glucocorticoïdes oraux chez des patients nouvellement diagnostiqués.

Quelques études rétrospectives ont mis en avant le moindre risque incident de rhumatisme psoriasique chez les sujets ayant un psoriasis en plaques et traités par biomédicaments. Cette nouvelle étude italienne repose sur l’expérience du centre de Vérone.

On sait qu’il existe chez les sujets ayant une polyarthrite rhumatoïde (PR) une augmentation potentielle du risque incident, notamment de cancers bronchopulmonaires et hématopoïétiques. Nombre de travaux n’ont pas retrouvé d’augmentation du risque incident chez les sujets traités par anti-TNF alpha.

Le recours à la vaccination contre les pneumopathies à pneumocoques est recommandé depuis de nombreuses années et notamment à la veille de l’initiation d’une thérapie dite ciblée ou biomédicament. Quelques études ont montré le défaut de cette couverture vaccinale chez des sujets exposés.

La polyarthrite rhumatoïde (PR) s’accompagne volontiers de comorbidités. On parle souvent des comorbidités cardiovasculaires (CV), mais les comorbidités psychiatriques sont, elles aussi, très fréquentes, en particulier l’anxiété et/ou la dépression.

La compréhension des myopathies inflammatoires idiopathiques a progressivement évolué, accentuant la nécessité d'une classification précise pour améliorer le diagnostic et les approches thérapeutiques.

Le diagnostic d'artérite à cellules géantes repose traditionnellement sur la biopsie de l'artère temporale, mais les lésions parfois focales peuvent entraîner des résultats faussement négatifs. Des méthodes alternatives, telles que le TEP-scan, l'IRM crânienne et l'échographie temporale, sont aussi utilisées pour aider au diagnostic.

Nombre de grandes maladies inflammatoires chroniques font l’objet aujourd’hui d’une stratégie dite ciblée (Treat to Target). D’un autre côté se développent des stratégies dites de prévention ou interception (Treat to Intercept). Le meilleur exemple est celui des sujets ayant un psoriasis et qui, recevant un traitement par biothérapies, seraient susceptibles de moins développer une atteinte rhumatologique.

L’arsenal thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde (PR) comporte aujourd’hui d’une part les thérapies ciblées dites biologiques et, d’autre part, les thérapies dites synthétiques en l’occurrence les traitements inhibiteurs de Janus kinases.

Dans cette récente publication, les experts ont rédigé d’abord trois recommandations générales et cinq recommandations à visée diagnostique. Sept recommandations de prise en charge et thérapeutiques ont été retenues. Elles sont résumées dans l’algorithme suivant.