Le bimékizumab (BMK) est un anticorps monoclonal dirigé à la fois contre l’IL17A et l’interleukine 17F. Dans son programme de développement, le BMK a fait l’objet d’une comparaison indirecte vs adalimumab. Il s’agit de l’étude BE-OPTIMAL mais qui n’était pas construite pour évaluer ni la non-infériorité ni la supériorité

Les études BE-OPTIMAL et BE-COMPLETE constituent les deux études de phase 3 ayant démontré notamment l’efficacité du bimékizumab (BMK) dans le rhumatisme psoriasique (PSA) chez des sujets soit biologiques naïfs, soit insuffisamment répondeurs à un traitement anti-TNF alpha.

Le rhumatisme psoriasique (PSA) peut justifier le recours à certaines stratégies ciblées, biologiques ou non biologiques. On reconnaît ainsi l’efficacité de la stratégie dirigée contre l’interleukine 17. Jusque maintenant nous disposions en rhumatologie des deux traitements biologiques que sont l’ixékizumab et le sécukinumab. Depuis peu le PSA peut faire l’objet d’un traitement par bimékizumab (BMK) : anticorps monoclonal IgG1 humanisé qui inhibe sélectivement à la fois l’IL17A mais aussi IL17F...

Les cellules B peuvent être déplétées à l'aide de différentes méthodes thérapeutiques, qui varient en termes de profondeur de déplétion des cellules B dans l'organisme. La déplétion thérapeutique des cellules B inhibe plusieurs fonctions immunitaires clés qui contribuent aux maladies auto-immunes.

L'efficacité des CAR-T dépend fortement des méthodes de transduction employées pour modifier les lymphocytes T et leur permettre de cibler spécifiquement les lymphocytes B et les plasmocytes auto-réactifs. Les CAR-T sont créées en modifiant génétiquement les lymphocytes T du patient pour exprimer un récepteur antigénique chimérique (CAR).

La pathophysiologie de la néphropathie à IgA repose principalement sur les dépôts mésangiaux d'IgA, entraînant une activation du complément et une inflammation progressive du rein. Les recommandations actuelles KDIGO (2021) mettent l’accent sur la gestion de la pression artérielle avec des inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone ainsi que l’utilisation parfois des glucocorticoïdes.

Devant un rhumatisme psoriasique (PSA) en règle de forme périphérique et insuffisamment répondeur au méthotrexate (MTX), alors nous disposons aujourd’hui de nombreuses classes thérapeutiques dont les anti-TNF alpha, les anti-IL17A et A-F, les anti-IL12/23 ou anti-IL23 et les inhibiteurs de Janus kinases.

Parmi les effets secondaires potentiels des anti-TNF alpha figure le risque incident d’affections neurologiques centrales soit démyélinisantes, soit inflammatoires. Les résultats restent néanmoins discordants avec des résultats plutôt rassurants dans la PR, alors qu’il existe dans la spondyloarthrite axiale une fréquence d’emblée plus élevée de l’association, notamment à une sclérose en plaques.

La polyarthrite rhumatoïde est une affection d’origine dite multifactorielle. On reconnaît notamment l’importance du poids et de l’obésité en particulier chez la femme. Si le syndrome métabolique est fréquent chez les sujets PR, nous ne disposons encore que de rares études concernant l’association éventuelle entre le syndrome métabolique et l’augmentation du risque incident de PR.

Le prédiabète se définit en règle générale par un taux d’hémoglobine HbA1C entre 5,7 et 6,4 %. Aux États-Unis notamment, il existe une recommandation d’initiation de traitement par metformine pour prévenir/retarder le diabète de type 2 (DT2).

L'uvéite antérieure aiguë (AUA) est la manifestation extra-musculo-squelettique la plus fréquente de la spondyloarthrite (SpA). La prévalence globale moyenne de l'uvéite dans la SpA est de 20,3 %, et plus fréquemment chez les patients HLA-B27-positifs atteints de SpA axiale radiographique. L’efficacité des anti-TNF monoclonaux a été démontrée dans le contrôle des AUA.

« Sur les réseaux sociaux, des vidéos de "dry yogurt", comprendre "yaourt sec" se multiplient. Mais qu'est-ce que cette recette et est-elle saine pour la santé ? », s’interroge Louis Tardy dans Femme Actuelle.