L’auteur s’interroge sur les fondements d’une inflammation de type 2 chez le patient BPCO ?

20 à 40 % des patients BPCO ont un phénotype éosinophilique. Le taux d’éosinophile dans le sang peut prédire l’efficacité clinique des corticoïdes inhalées dans la prise en charge des patients BPCO.

Les maladies pulmonaires obstructives, telles que l'asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive, sont des causes majeures de maladie et de décès dans le monde, mais elles restent souvent non diagnostiquées. Le questionnaire de dépistage CAPTURE développé au États unis est testé en France dans cette étude.

L’OHD a été testée au cours de l’insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique du patient BPCO alors même que la VNI reste le traitement de référence.  

Le diagnostic de bronchopneumopathie chronique obstructive est majoritairement évoqué chez les patients fumeurs à plus de dix paquets année. Cependant ¼ des cas de BPCO dans les sociétés occidentales surviennent chez des non-fumeurs. Le rapport Gold 2025 propose différents étiotypes dont la BPCO due à l’exposition tabagique et insiste sur l’importance d’un diagnostic précoce de la BPCO.

La BPCO est une maladie hétérogène avec des patients aux caractéristiques et des pronostics différents. L’identification de sous-types de BPCO permettrait une médecine personnalisée et des traitements basés sur les phénotypes qui pourraient améliorer le pronostic. L’imagerie thoracique permet des mesures objectives qui pourraient aider à caractériser les sous-types de BPCO.

Le bénéfice de la triple thérapie inhalée chez les patients BPCO exacerbateurs est bien établi. Cependant, quel est l'impact du délai d'initiation de cette thérapie sur les exacerbations et les événements cardiovasculaires (CV) ?

On parle souvent du rôle des éosinophiles dans les exacerbations de BPCO, et de son aide à la décision dans la prise en charge médicamenteuse, mais existe-t-il d'autres biomarqueurs dans la BPCO nous permettant de prédire la réponse aux CSI et les exacerbations ?

La triple thérapie inhalée réduit les exacerbations par rapport à une double thérapie inhalée réduit les risques d'exacerbations aiguës de la BPCO (EABPCO). Cependant, il n’est pas connu si le fait d’attendre avant d’initier une triple thérapie est préjudiciable pour les patients.