Quelques études ont mis en avant dans la goutte l’importance du risque cardiovasculaire (CV) lié à l’inflammation au décours des accès goutteux. La récente publication du même auteur dans la revue Arthritis and Rheumatology démontre bien l’existence d’un surrisque d’accident CV notamment sur la période des 30 jours qui suivent le diagnostic de goutte.

La goutte est une pathologie de plus en plus fréquente et elle est associée à un surrisque d’accidents cardiovasculaires (CV) notamment d’origine athéromateuse (rôle de l’inflammation et de l’hyperuricémie sur la dysfonction endothéliale).

Le rhumatisme à pyrophosphate de calcium se caractérise par la survenue d’accès inflammatoires et dont le traitement repose en général sur le schéma du traitement des accès goutteux ; recours potentiel aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticothérapie ou colchicine. Pour autant, nous n’avons que très peu d’études contrôlées dans la chondrocalcinose et chez des sujets volontiers âgés avec importantes comorbidités.

Le prédiabète se définit en règle générale par un taux d’hémoglobine HbA1C entre 5,7 et 6,4 %. Aux États-Unis notamment, il existe une recommandation d’initiation de traitement par metformine pour prévenir/retarder le diabète de type 2 (DT2).

Il y a quelques semaines, nous rapportions la récente publication de nos collègues amiénois quant à l’évaluation de la fréquence de l’hyperuricémie et de la goutte chez des sujets ayant un rhumatisme psoriasique. L’appellation « Psout » aurait été proposée pour la 1re fois par l’équipe strasbourgeoise et le Dr R. Felten (Clin Rheumatol) : association PSA et goutte.