ARTICLE DU JOUR
20 mesures pour améliorer la santé des enfants

Vingt propositions phare dont certaines concernent la petite enfance comme la transformation des PMI en maillage de maisons des 1000 jours et de l’enfant ou l’interdiction des écrans avant trois ans viennent d’être révélées. Le rapport sur les Assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant a été remis le 23 avril 2024 à Frédéric Valletoux, ministre chargé de la Santé et de la Prévention.
 
Ce rapport est le fruit d’un vaste processus de concertation qui s’est traduit par l’organisation de 23 tables rondes, 121 auditions, et la remontée de 2000 contributions écrites émanant d’organisations professionnelles, syndicales, associatives, ainsi que de professionnels de santé ou de patients individuellement. Des enfants ont également apporté leur contribution.
Six axes de travail ont structuré la réflexion, les concertations, et les recommandations formulées par le Comité d’Orientation :
– Axe 1 : Garantir à tous les enfants un parcours de santé de qualité et sans rupture ;
– Axe 2 : Améliorer le parcours en santé des enfants les plus fragiles ;
– Axe 3 : Relever le défi de la santé mentale des enfants (pp. 45/52 du rapport) ;
– Axe 4 : Mieux prévenir pour améliorer la santé globale des enfants ;
– Axe 5 : Renforcer la formation professionnelle et faire évoluer les métiers de la santé de l’enfant ;
– Axe 6 : Améliorer les connaissances et les pratiques en santé de l’enfant par la recherche, l’évaluation et favoriser les pratiques innovantes.
Avec un total de 20 mesures phares pour améliorer la prise en charge de l'enfant, parmi lesquelles : 
- une revalorisation de toutes les prises en charge de l'enfant en ville comme à l'hôpital pour créer un choc d'attractivité, 
- une meilleure visibilité des parcours de soins gradués pour les parents et les professionnels, avec le bon médecin, au bon endroit, au bon moment, 
- la sanctuarisation du nombre de lits de réanimation pédiatrique et néonatale, 
- la transformation des PMI pour mailler le territoire de Maisons des 1000 premiers jours et de l'enfant, 
- l'instauration de « l'heure partagée » dans les écoles élémentaires pour un moment de retour entre les élèves sur le déroulement de la semaine, 
- la création d'un bilan de santé mentale à l'entrée au collège et la revalorisation du forfait MonPsy. 
 
Référence :
Rapport « Ma santé, notre avenir. Investir dans la santé de l’enfant : une urgence nationale. »
Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, 20 mesures phares,
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