Bien que le dénosumab ait démontré son efficacité pour prévenir la perte osseuse induite par les inhibiteurs de l’aromatase en traitement adjuvant du cancer du sein, les bisphosphonates demeurent le traitement de référence, et peu d’études ont directement comparé l’efficacité de ces deux traitements dans cette population.

L’essai clinique ADIPOA2 coordonné par nos collègues montpelliérains avait pour objectif d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une injection intra-articulaire unique de cellules souches issues du tissu adipeux autologues, cultivées ex vivo, chez des patients présentant une gonarthrose symptomatique. Cette étude s’inscrit dans le contexte d’un intérêt croissant pour les thérapies cellulaires dans l’arthrose, en raison de leurs propriétés supposées anti-inflammatoires et prorégénératives.

La mise à jour 2024 des recommandations EULAR précise les conditions d’utilisation des anti-TNF et autres biothérapies en préconception, pendant la grossesse et au cours de l’allaitement, ainsi que leurs implications pour la vaccination du nourrisson. La majorité des biothérapies sont des IgG1 et passent le placenta via le FcRn surtout à partir de 20 semaines de gestation.

La fertilité masculine et l’impact potentiel des traitements immunosuppresseurs/antirhumatismaux sur la conception sont des préoccupations croissantes. Jusqu’à récemment, la majorité des recommandations EULAR concernant reproduction et grossesse se concentrait sur les femmes.

L’objectif dans la prise de la PR est l’obtention de la rémission ou à défaut d’un faible niveau d’activité. La stratégie dite ciblée conduit à recourir dans nombre de cas aux traitements de fond biologiques, voire inhibiteurs de Janus kinases. Pour autant quelques malades restent « difficiles à traiter » pour ne pas dire « réfractaires ».

On sait aujourd’hui que la quasi-totalité des maladies inflammatoires chroniques sont associées à une augmentation significative des risques d’accidents CV notamment liés à l’athéromatose. Diverses recommandations ont été publiées notamment en 2022 celles de l’EULAR. La pratique quotidienne est néanmoins parfois très éloignée de ces recommandations.

Depuis quelques années, on évoque chez les sujets ayant un psoriasis (PSO) la possibilité d’une stratégie dite d’interception. On peut effectivement imaginer que la prise en charge plus précoce et notamment par traitements systémiques biologiques puisse chez les sujets avec un PSO notamment sévère réduire l’incidence de l’atteinte rhumatologique.

Les manifestations extra-articulaires de la polyarthrite rhumatoïde sont devenues rares pour certaines dont le syndrome de Felty ou les vascularites. À l’inverse, on reconnait aujourd’hui l’importance en fréquence et gravité potentielle de l’atteinte pulmonaire interstitielle parfois fibrosante.

La spondylarthrite axiale et la sclérose en plaques sont deux maladies inflammatoires chroniques partageant des caractéristiques immunologiques et génétiques. Bien que des observations cliniques et des études épidémiologiques aient suggéré une association entre ces pathologies, la nature exacte de leur relation reste incertaine.

Anaïs Chabalier note en effet que « dans une nouvelle étude publiée dans The Lancet, des chercheurs s'inquiètent d'une augmentation importante du nombre de cas de maladie rénale chronique et alertent sur “un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale” ».

France Bleu 27 novembre 2025
Thierry Beaulaton évoque sur le site de France Bleu l’association Yellow Reins, qui « sensibilise à l’insuffisance rénale et aux gestes pour préserver ses reins. Benoît, son président, explique l’importance d’une prévention active. Il rappelle que dialyse ou greffe sont les seules options lorsque la maladie est installée ».

Au cours de la maladie à anticorps antimembrane basale glomérulaire (anti-MBG), en plus des anticorps spécifiques de la fraction non-collagénique de la chaine α3 du collagène IV, plusieurs autres auto-anticorps ont déjà été rapportés. Dans ce travail, les auteurs identifient la présence d’un auto-anticorps ciblant une protéoglycane, le perlécan, avec une prévalence de 20%.