Les recommandations concernant le dépistage annuel de la rétinopathie diabétique sont anciennes et bien établies. Malheureusement, en vie réelle, le taux de dépistage reste faible.

Comparer le risque d’événements CV survenant chez les patients suivis pour un diabète de type 1 (DT1) vs les patients suivis pour un diabète de type 2 (DT2).

Le surpoids et l'obésité sont fréquents chez les personnes atteintes de DT1 et contribuent au risque CV. De plus, l'insuline administrée par voie sous-cutanée peut également exacerber la dyslipidémie, l'insulinorésistance. Le tirzépatide, un polypeptide co-agoniste GIP et R-GLP1, améliore la glycémie et le poids chez les personnes atteintes de DT2 et d'obésité sans diabète.

Les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2i) ont largement amélioré la prise en charge des pathologies CV et tout particulièrement de l’insuffisance cardiaque et également des néphropathies diabétiques ou non. Dans cette méta-analyse, les auteurs montrent que cette classe thérapeutique préviendrait ou retarderait l’apparition d’un diabète de novo.

La prescription d’analogue du GLP1 ou de double analogue GIP-GLP1 à visée de traitement de l’obésité est de plus en plus importante et notamment chez les patients DT2. Les données concernant l’ajout de tirzépatide à l’insuline basale chez ces patients sont limitées. Cette étude cherche à évaluer l’efficacité et la tolérance du tirzépatide chez les patients DT2 sous insuline basale.

Des troubles du sommeil sont rapportés chez près de 80 % des sujets âgés. Avec cette forte prévalence, il est délicat de préciser si ceux-ci sont une conséquence ou un facteur favorisant la maladie d’Alzheimer. Dans une conférence plénière, Laura Stankeviciute a fait une revue des différentes hypothèses.

Les conséquences d’un KO ont longtemps été minimisées dans le sport, et ce n’est qu’à la fin du XX^e siècle qu’il a été reconnu comme un véritable problème de santé publique. D’abord appelée démence pugilistique en 1937, l’encéphalopathie traumatique chronique a été définie en 2005 grâce à des recherches neuropathologiques ayant bravé l’omerta du monde sportif.

La part de la génétique dans le développement de la MA est importante. Ainsi, chez des vrais jumeaux, la concordance du risque est de 45 à 61 % et de 19 à 41 % chez les faux jumeaux. Trois gènes ont été identifiés depuis de nombreuses années comme responsables de MA autosomiques dominantes.

Les biomarqueurs dans la maladie d’Alzheimer ont pris une place importante en pratique clinique mais un résultat positif doit toujours s’intégrer dans un contexte clinique. Depuis des décennies, plusieurs comités d’experts inspirés par l’hypothèse amyloïde ont proposé des critères diagnostiques.

Les premiers signes cliniques du trouble neurocognitif à corps de Lewy (MCL) peuvent être très évocateurs mais aussi trompeurs. Frédéric Blanc (Strasbourg) a rappelé l’existence de présentations psychiatriques ou confusionnelles.

Chez les patients atteints de maladies auto-immunes et/ou sous immunosuppresseurs, le risque de zona est accru. L’efficacité du vaccin recombinant adjuvanté contre le zona est bien établie chez les sujets immunocompétents, mais les données spécifiques par pathologie et selon l’intensité des traitements restaient limitées.

Ces dernières années, l’émergence des thérapies cellulaires, en particulier les lymphocytes T modifiés par un récepteur chimérique (CAR-T), a bouleversé les perspectives de prise en charge du lupus systémique, en laissant entrevoir la possibilité d’une « réinitialisation » immunologique.