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Source : Actu Vaccins octobre 2013
« Futures mamans, candidates au vaccin contre la grippe ? »
Le mensuel rappelle à ses lectrices que « se faire vacciner contre la grippe n'est pas obligatoire, c'est votre choix ! », mais rappelle cependant que « le vaccin est conseillé aux femmes enceintes, quel que soit le trimestre de la grossesse. C'est la recommandation du ministère des Affaires sociales et de la Santé ». « La grippe peut être dangereuse pour les femmes enceintes », souligne le Pr Philippe Deruelle, gynécologue-obstétricien.
Vaccins
Mise au point
Source : Actu Vaccins octobre 2013
Une couverture vaccinale qui doit encore progresser
Dr Hervé Haas CHU - Nice
Depuis janvier 2010, le vaccin contre le méningocoque C conjugué est recommandé et remboursé à 65% pour tous les nourrissons au cours de la deuxième année, à partir de 12 mois. La vaccination est également recommandée pour tous les enfants, adolescents et les jeunes adultes jusqu'à 24 ans non encore vaccinés. Une seule dose est nécessaire.
La couverture vaccinale a progressé entre 2010 et 2012, elle était de 54% pour les moins de 24 mois et de 20% pour les enfants de 10-14 ans, mais elle baisse ensuite à 13% chez les adolescents de 15-19 ans et était inférieure à
Vaccins
Mise au point
Source : Actu Vaccins octobre 2013
Place du méningocoque en France
Dr Didier Pinquier CHU - Rouen Cedex
Le méningocoque est un cocci gram négatif dont le réservoir est strictement humain. Le portage pharyngé asymptomatique est autour de 10% dans la population générale et augmente avec l'âge avec des taux pouvant atteindre 1/4 des 16-24 ans. Un impact sur le portage de la généralisation de la vaccination conjugué méningocoque C dans la population générale fait espérer un effet sur ce portage et ainsi entrevoir une protection indirecte de l'entourage.
En France, l'incidence des infections à méningocoque est de 1 cas pour 100.000 habitants soit environ 600 cas par an. Il s'agit
Vaccins
Mise au point
Source : Actu Vaccins octobre 2013
Les vaccins quadrivalents ACYW conjugués pour les voyageurs et dans certaines situations particulières
Dr Didier Pinquier CHU - Rouen Cedex
Il existe actuellement plusieurs vaccins commercialisés contre les méningocoques quadrivalents (A + C + Y + W135). Les vaccins les plus récents, conjugués à une protéine (Nimenrix®, GSK et Menveo®, Novartis), sont plus efficaces que les vaccins polyosides et doivent être préférés.
Le vaccin Menveo® disponible en officine de ville et indiqué pour la prévention des infections invasives à méningocoques des sérogroupes A, C, W135 et Y. Le schéma recommandé comporte l'administration d'une seule dose.
Le vaccin Nimenrix® est indiqué pour la prévention
Vaccins
Mise au point
Source : Actu Vaccins octobre 2013
Vingt ans de recherche pour un vaccin méningocoque universel : Bexsero®
Dr Didier Pinquier CHU - Rouen Cedex
Le vaccin Bexsero® a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne le 14 janvier 2013 pour « l'immunisation active des sujets à partir de l'âge de 2 mois contre l'infection invasive méningococcique causée par Neisseria meningitidis de groupe B ».
Pendant longtemps, la recherche sur le vaccin contre le méningocoque B a buté sur l'homologie entre certaines caractéristiques antigéniques capsulaires du sérogroupe B et certains antigènes humains et le risque d'apparition
Vaccins
Mise au point
Source : Actu Vaccins octobre 2013
Infections à méningocoques : les bons réflexes
Dr Didier Pinquier CHU - Rouen Cedex
A°) L'antibiothérapie pré-hospitalière
Dès la suspicion d'infections invasives à méningocoque, devant un purpura fébrile ne s'effaçant pas à la vitropression (test du verre), administration le plus vite possible de Ceftriaxone à la dose de 50 mg/Kg sans dépasser 1 g par voie parentérale (IV ou IM). Le cefotaxime et l'amoxicilline sont des alternatives possibles par voie IV ou IM. Le malade doit être transféré en Urgence à l'hôpital (1).
B°) L'antibioprophylaxie est prescrite au sujet contact pendant 48 h. Il s'agit principalement des personnes
Vaccins
Cas Clinique
Source : Actu Vaccins octobre 2013
Infection invasive à méningocoque C : une évolution dramatique
Dr Hervé Haas CHU - Nice
Bastien est âgé de 4 ans, il n’a aucun antécédent. Vers 6h du matin, il présente une fièvre brutale à 39°c et se plaint de voir des fantômes. Il est nauséeux. Il est apathique et présente parfois des réactions violentes entrecoupées par des périodes de somnolence intense.
Lors de l’arrivée du médecin au domicile, celui-ci constate un enfant pâle, qui ne présente aucune réponse aux ordres simples mais répond à la stimulation douloureuse et ouvre les yeux, parle avec des mots incompréhensibles et une certaine agitation.
Il existe une éruption de couleur pourpre en regard
Démences et Alzheimer
Article Commenté
Source : Brain 2013 ; 136 : 3395-3407.
Spectre phénotypique des calcifications idiopathiques des ganglions de la base, d’origine génétique probable ou prouvée : la maladie de Fahr revue et corrigée
Dr Francois Sellal CMRR de Strasbourg-Colmar - Colmar
Les calcifications idiopathiques des ganglions de la base, jusqu’ici souvent étiquetées « maladie de Fahr », relèvent le plus souvent d’une transmission autosomique dominante et ont des origines génétiques hétérogènes. Les deux principaux gènes responsables, récemment identifiés, sont SLC20A2 et PDGFRB.
Le premier, situé sur le chromosome 8, code pour un transporteur sodium-dépendant du phosphate inorganique. Le second, situé sur le chromosome 5, code pour le récepteur d’un facteur de croissance dérivé des plaquettes. Or pour une même mutation
Démences et Alzheimer
Compte Rendu
Effet Flynn : les normes aux tests devraient être revues tous les dix à vingt ans, car il existe une amélioration des fonctions cognitives dans les cohortes de sujets âgés sains, successives dans le temps (après 17 ans)
Dr Laurence Hugonot-Diener MEDFORMA - PARIS
Pour interpréter les tests lors d’un bilan mémoire, les neuropsychologues se réfèrent à des normes établies sur des sujets sains, et ceci surtout quand on veut dépister des patients à un stade précoce voire prodromal. Ces normes pour « les tests les plus anciens » datent et ne tiennent pas compte de l’effet Flynn, il faudrait donc les réajuster pour éviter les faux négatifs… ou changer de tests.
J. de Rotrou a présenté une étude rétrospective, comparant 2 échantillons de sujets normaux « sains, âgés » recrutés à l’hôpital Broca en 1991 puis en 2008.
Le premier échantillon a été recruté de
Démences et Alzheimer
Compte Rendu
7èmes Rencontres France Alzheimer
Dr Catherine Thomas-Antérion Lyon
Les 7èmes Rencontres France Alzheimer se sont tenues à Paris le 10 décembre 2013 à Paris et avaient pour thème « Avec la maladie d’Alzheimer, quels projets de vie ? ».
Le terme de « projet » a été repris et quelque peu malmené, l’urgence étant souvent dans la maladie de (bien) vivre le présent. La Pr E. Hirsch nous a notamment rappelé, de façon un peu provocante, que tout anticiper n’était non seulement pas possible mais également un abandon de la prise de risque, et donc de la liberté d’être (et de faire).
Des expériences ont été rapportées avec le témoignage d’un médecin d’EHPAD soucieux de
Os
Article Commenté
Source : J Bone Miner Res. 2013 ; 28(11):2317-24.
Mortalité globale élevée dans les suites d’une fracture et d’une « refracture » chez des hommes et des femmes âgés issus de la cohorte prospective Dubbo
Pr Julien Paccou CHRU - Lille
Après la survenue d’une fracture ostéoporotique, il y a un risque accru de nouvelle fracture (« refracture ») et de mortalité prématurée. Ces données sont classiquement analysées séparément, et la mortalité prématurée à la suite d’une nouvelle fracture, n’a pas encore été bien étudiée. L’objectif de cette étude était de mieux comprendre le risque global de mortalité (fracture initiale + refracture).
Cette nouvelle étude a donc examiné l'incidence cumulative sur le long terme des fractures et la mortalité globale ainsi que la mortalité consécutive à une fracture initiale et à la suite d’une nouvelle fracture.
Os
Article Commenté
Source : J Bone Miner Res. 2013 ; 28(11):2277-85.
Complications cardiovasculaires et rénales en cas d’hypoparathyroïdie post-chirurgicale : données issues d’une étude nationale danoise
Pr Julien Paccou CHRU - Lille
Le but de cette étude était d’identifier tous les patients avec hypoparathyroïdie postopératoire (HypoPT) et d’évaluer leurs risques de complications rénales (maladie rénale chronique et lithiase rénale), cardiovasculaires (cardiopathie ischémique et AVC) et neurologique (crise convulsive) par rapport à leur maladie et son traitement (supplémentation en calcium et vitamine D).
L’identification des patients a été réalisée par le biais du registre national danois et grâce à une base de données de prescription médicamenteuse. Pour chaque patient avec une HypoPT postopératoire due à