Les auteurs rapportent le cas-clinique d’une femme âgée de 34 ans qui présentait depuis 3 semaines des cervicalgies et des hémicrânies droites accompagnées d’otalgies également droites. Les douleurs s’accentuaient nettement à la rotation de la tête à droite.
A la palpation de l’os stylo-hyoïdien droit, un click était perceptible. Un syndrome d’Eagle fut suspecté et confirmé en scanner cervical. Après résection de l’apophyse styloïde longue, la symptomatologie disparut complètement.

La maladie migraineuse est 3 à 4 fois plus fréquente chez la femme et de nombreuses études ont recherché la relation entre migraine et hormones sexuelles féminines, notamment les œstrogènes.
Dans cette étude, les gènes pour le récepteur à œstrogène 1,  ESR1,  et celui pour le récepteur à la progestérone, PGR, ont été étudiés. Le gène ESR 1 est localisé sur le chromosome 6q25.1 et le récepteur ER1 est impliqué dans l’action du 17 beta œstradiol, celui-ci étant largement exprimé au niveau cérébral, particulièrement dans le cortex frontal et préfrontal, l’amygdale, l’hypothalamus et le locus coeruleus, jouant comme 

La maladie de Parkinson est un des meilleurs modèles de dysfonctionnement dopaminergique. Elle s’accompagne d’une hypo-excitabilité corticale et sous-corticale influencée par une désinhibition des voies thalamocorticales. Le rôle de la dopamine dans la migraine est évoqué depuis longtemps, mais n’est toujours pas clarifié.
Les auteurs ont comparé la prévalence des céphalées chez 98 patients parkinsoniens recrutés de manière consécutive et 98 sujets témoins. Les sujets parkinsoniens avaient un taux plus bas de céphalées que les sujets témoins, que ce soit 

L’aura migraineuse se manifeste dans la majorité des cas par un trouble visuel transitoire. Plusieurs illustrations graphiques représentant les auras visuelles ont été publiées (voir Schott, Brain 2007). Ces illustrations sont importantes puisque c’est grâce à Lashley, qui dessina ses propres auras visuelles (1941), que ce phénomène clinique fut considéré comme le reflet d’une onde corticale se propageant à la surface du cortex occipital ; onde qui fut attribuée plusieurs années plus tard à une « dépression corticale envahissante » (DCE).
Dans cet article, les auteurs présentent les données cliniques d’un patient qui dessina 

Tout interniste qui se respecte connaît les caractéristiques cliniques de la lymphangioléiomyomatose (LAM), une maladie respiratoire marquée par la formation progressive de kystes. Elle affecte surtout les femmes en période d’activité génitale et sa progression prenant environ une décennie, entraîne une détérioration fonctionnelle définitive (que l’on ne savait traiter jusque-là que par la transplantation pulmonaire).
Or, la LAM a été classée dans la nomenclature OMS des maladies comme appartenant au groupe des pathologies malignes de type PEComes.

A ce jour, 7 études randomisées de phase III ont comparé un inhibiteur de tyrosine kinase (TKi) de l'EGF-R à la chimiothérapie chez des patients atteints d'adénocarcinome métastatique, présentant une mutation activatrice du gène de l'EGF-R.
Prises dans leur globalité, ces études ont montré des résultats assez reproductibles : un taux de réponse sous TKi de l'ordre de 60% ; une réduction d'environ 50% du risque de progression ; un temps de survie sans progression un peu inférieur à 1 an. L'étude LUX-lung 3 est l'une d'entre-elles et vient d'être rapportée dans le détail.

Comme nous venons de le détailler dans l’éditorial précédant, l'AFATINIB permet une réduction du risque de progression chez les patients traités en première ligne par ce TKi plutôt que par chimiothérapie (pour les patients atteints d’adénocarcinome avec mutation de l'EGF-R). Cependant, il n'y a pas de bénéfice en termes de survie globale, beaucoup des patients traités dans le groupe chimiothérapie ayant pu recevoir le TKi lors de la progression.
Les résultats rapportés par les patients (patient reported outcomes) prennent donc une valeur essentielle lorsque l'on analyse 

Longtemps le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules métastatique a reposé sur l'association de sels de platine et d'une drogue appartenant au groupe des cytotoxiques de troisième génération.
Chacun se souvient de la présentation de 2000 à l'ASCO réalisée par JH Schiller et coll. : cet essai marquant une quasi équivalence de quatre doublets CARBOPLATINE-PACLITAXEL, CISPLATINE-PACLITAXEL, CISPLATINE-GEMCITABINE et CISPLATINE-DOCETAXEL (N Engl J Med. 2002;346(2):92-8). La VINORELBINE ne faisait pas partie des doublets testés mais 

Si le refroidissement a prouvé un intérêt dans le pronostic chez les patients ayant eu un arrêt cardiaque ressuscité, il n’y a pas, à ce jour, de données quant au délai de réalisation de ce refroidissement. En particulier, une des questions était de savoir s’il fallait faire le refroidissement en préhospitalier.
L'étude a inclus 5 696 arrêts cardiaques dont 1 364 ont pu être réanimés

L’étude TOPCAT (Treatment of Preserved Cardiac Function Heart Failure with an Aldosterone Antagonist) a inclus des patients présentant une insuffisance cardiaque à fonction systolique préservée.
L'étude TOPCAT a inclus des insuffisants cardiaques, âgés de 50 ans et plus, et présentant une insuffisance cardiaque avec une fraction d’éjection ventriculaire gauche supérieure à 45%.
L’étude a inclus 3.445 patients.

L’étude CORAL est une étude randomisée qui a inclus des patients présentant une sténose athéroscléreuse de l'artère rénale > 60% et qui sont hypertendus recevant au moins une bithérapie ou qui ont une insuffisance rénale chronique.
L’étude a inclus un peu plus de 900 patients. Les patients ont été randomisés entre angioplastie rénale ou un traitement médical seul.
Dans le groupe dilaté,

L’étude ROSE AHF (Renal Optimization Strategies Evaluation in Acute Heart Failure) a inclus des patients présentant une insuffisance cardiaque aiguë et ayant un certain degré d’insuffisance rénale avec une clairance < 60 mL/min.
L’étude a comporté deux sous-études : une étude randomisée versus placebo évaluant le nésiritide versus placebo et une étude randomisée