Article Commenté
Source : Psycho-Oncology. 2013;22(2):403-10.
Quand le proche est convoqué comme soignant…
Pr Xavier Quantin CHU de Montpellier et Laboratoire Epsylon EA 4556 - Montpellier
L’évolution des traitements et la pression économique conduisent à la généralisation des soins ambulatoires en oncologie. Cela aboutit à un déplacement, au moins partiel, du lieu de soins de l’hôpital vers le domicile. Le rôle de l’entourage du malade s’en trouve modifié et le concept de « proches soignants » se développe.
De ce fait l’entourage peut se trouver confronté à des situations délicates qu’il n’a pas été préparé à gérer. Cette situation est particulièrement sensible en oncologie thoracique qui, de tous les cancers, est celui qui
Compte Rendu
Source : e-Psy juillet 2013
Un classique commenté
Pr Jean-Louis Pujol CHU et IRCM INSERM U 1194 - Montpellier
Ce que nous vous proposons de lire (ou de relire), n'est pas à proprement parler un livre de plage. Cependant, pour les soignants impliqués forcément dans l'accompagnement, le regard du philosophe Vladimir Jankélévitch est inducteur de réflexions.
Deux axes caractérisent la pensée de Jankélévitch sur la mort :
Tout d'abord, une aporie : « La mort est une absence de sens qui donne du sens à la vie ». En d'autres termes, en fermant un destin, comme une courbe se referme sur elle-même, la mort fait en même temps sortir de l'existant. Ce n'est donc pas
Cas a discuter
Source : e-Psy juillet 2013
Temporalité, temporalités, post-trauma
Pr Jean-Louis Pujol CHU et IRCM INSERM U 1194 - Montpellier
Diagnostic et analyse des réponses
Il y a bien eu pour Daniel C., à l’âge où la plupart construisent leur vie, une irruption du Réel, Réel qui a provoqué une brutale angulation dans le courant du destin. Le Réel est cette part de la réalité que le Symbolique rejette comme irréductible à des signifiants. De ce fait le Réel n’est pas le concept de réalité au sens du réalisme d’un postulat sur le monde.
Au contraire, le Réel peut se définir comme l’impossible, et a à voir avec le ça en ceci qu’il est déconcertant et imprévisible. C’est la barrière du Symbolique qui fonde la perception du monde et cette barrière maintient
Os
Article Commenté
Source : J Bone Miner Res. 2013;28(6):1275-82.
Cystatine C et risque de fractures de hanche
Pr Julien Paccou CHRU - Lille
L'âge avancé et le sexe féminin sont associés à un risque plus important d’insuffisance rénale et à un risque accru d’ostéoporose et de fractures de la hanche. La cystatine C est un marqueur prometteur de l’insuffisance rénale qui pourrait être supérieure à des mesures basées sur la créatinine pour la détection d’une insuffisance rénale légère à modérée.
L'hypothèse des auteurs était la suivante : les femmes âgées avec une cystatine C élevée ont un risque accru de fracture de hanche indépendamment des facteurs de risque traditionnels (y compris de la densité minérale osseuse à
Os
Article Commenté
Source : J Bone Miner Res. 2013 Jun 12. doi: 10.1002/jbmr.2011.
Facteurs prédictifs de fractures ostéoporotiques chez des patients débutant un traitement par bisphosphonates per os
Pr Julien Paccou CHRU - Lille
Les bisphosphonates (BP) oraux ont démontré leur efficacité dans la prévention des fractures ostéoporotiques. Malgré cela, certains patients se fracturent au cours du traitement. Les auteurs de cette étude ont souhaité identifier les facteurs prédictifs de survenue de ces fractures incidentes dans une cohorte d'usagers de BP par voie orale.
Une base de données médicales (SIDIAP) couvrant 80% de la population de la Catalogne en Espagne (environ 5 millions d’habitants) a été exploitée afin d'identifier les nouveaux utilisateurs de BP par voie orale en 2006-2007.
Os
Article Commenté
Source : J Bone Miner Res. 2013 Jul 15. doi: 10.1002/jbmr.2037.
La CRP ultrasensible est un facteur de risque indépendant de l’ensemble des fractures ostéoporotiques et des fractures vertébrales chez les hommes âgés : données issues de la cohorte MrOS Suède
Pr Julien Paccou CHRU - Lille
Des études épidémiologiques ont démontré qu’un syndrome inflammatoire modéré, mesuré par la C-réactive protéine ultrasensible (CRP-us), pouvait être associé à un surrisque de fracture ostéoporotique chez les femmes. Cependant, cette éventuelle association reste largement méconnue chez les hommes.
Les dosages sériques deCRP-us de 2910 hommes issus de la cohorte prospective MrOS Suède ont été analysés. Les patients ont été divisés en 3 groupes correspondant aux tertiles du niveau de CRP-us mesuré :
Os
Cas Clinique
Source : Osteonews juillet 2013
Une redoutable infection
Dr Jacques Fechtenbaum Hôpital Cochin - Paris
Mr B., 46 ans, présente un diabète insulinodépendant. Une neuropathie périphérique et une artériopathie débutante se sont installées. Il présente un mal perforant plantaire sous le pied gauche et un érysipèle de la jambe gauche.
Les douleurs sont très intenses, l’impotence fonctionnelle totale, le syndrome inflammatoire et infectieux majeur.
Démences et Alzheimer
Mise au point
Et si cet été, on s’occupait de soi ? Francis, Stanley et Pénélope !
Dr Catherine Thomas-Antérion Lyon
Il est temps de ranger son bureau et de partir se reposer… Dans une époque où la médecine qui s’exprime exclusivement par des preuves et où l’on ne compte plus les séries, les études de groupe, les cohortes qui valident ou invalident nos connaissances, et si on s’occupait cet été de soi ?
D’abord parce qu’on en vaut la peine. Ensuite parce que les malades, interlocuteurs de nos rencontres soignantes, attendent de bénéficier des progrès diagnostiques et thérapeutiques utiles au plus grand nombre mais que leur soin soit personnalisé (singulier), et beaucoup d’entre nous ont également envie
Démences et Alzheimer
Article Commenté
Source : Lancet Neurol. 2013;12(2):207-16.
Vers une révision des modèles physiopathogéniques de la maladie d’Alzheimer
Dr Francois Sellal CMRR de Strasbourg-Colmar - Colmar
Les mêmes auteurs avaient proposé en 2009 un modèle physiopathogénique de la maladie d’Alzheimer (MA) intégrant les données relatives aux différents biomarqueurs de la MA : le marquage amyloïde en tomographie à émission de positons (TEP) et le dosage de la protéine Aβ42 dans le LCR, qui témoignent tous deux des dépôts de protéine amyloïde Aβ ; les augmentations de phospho-tau et de tau dans le LCR, indicateurs respectifs des dégénérescences neurofibrillaires et de la mort neuronale ; l’hypométabolisme en TEP au FDG, l’atrophie en IRM, témoignant respectivement de la dysfonction et de la mort neuronale.
Démences et Alzheimer
Compte Rendu
Quelles sont les recommandations des experts ? Rapport d'évaluation de la mission d’évaluation du plan Alzheimer 2008-2012, rendu en mai 2013 et publié le 27 juin 2013
Dr Laurence Hugonot-Diener MEDFORMA - PARIS
L’évaluation du Plan Alzheimer, ainsi que son élargissement aux maladies neuro-dégénératives, ont été confiés à deux personnes expertes en septembre 2012. Le Pr Joël Ankri, gériatre à l’Hôpital Sainte-Périne – Chardon-Lagache - Rossini (AP-HP) et le Dr Christine Van Broeckhoven, directrice du département de Génétique moléculaire à l’Université d’Anvers en Belgique, ont rendu leur rapport d’évaluation en mai 2013. Ils ont été aidés par Catherine Hesse (IGAS) et Armand Renucci (l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche).
Les points clés des conclusions de cette évaluation :
Article Commenté
Source : J Thorac Oncol. 2013;8(5):587-98.
Petites cellules : chimiothérapie, immunothérapie et blocage des protéines de contrôle
Pr Jean-Louis Pujol CHU et IRCM INSERM U 1194 - Montpellier
A-t-on tout dit sur le cancer à petites cellules ? Devons-nous considérer que l’association cisplatine–étoposide soit l’alpha et l’oméga du traitement systémique de ce groupe pathologique ?
Avec une objectivité rarement atteinte pour ce type d’état de l’art, les auteurs commencent par rappeler l’historique des tentatives passées : l’intensification de la chimiothérapie, l’introduction de nouvelles classes de drogues, l’introduction puis l’échec des stratégies anti-angiogéniques. Puis, ils ouvrent une fenêtre, une voie thérapeutique possible : celle de l’immuno-modulation.
Casser le système de tolérance immunologique,
Article Commenté
Source : N Engl J Med. 2013;368(25):2385-94.
Le crizotinib est supérieur à la chimiothérapie pour les cancers bronchiques ALK-positifs
Pr Jean-Louis Pujol CHU et IRCM INSERM U 1194 - Montpellier
Le réarrangement ALK – EML4 est observé pour 5% des cancers non à petites cellules et s’avère la clef d’une addiction oncogénique que nous ne pouvons pas ignorer. Cet article est la publication finale d’une étude de phase III que beaucoup d’entre vous connaissent déjà.
Des patients atteints de cancer non à petites cellules en progression après une ligne de chimiothérapie conventionnelle et dont les tissus tumoraux étaient ALK-positifs selon la technique de détection de référence (FISH) ont été randomisés 1:1 pour recevoir soit le crizotinib soit une chimiothérapie