En matière de cancer non à petites cellules, les addictions oncogéniques commencent à être clairement caractérisées, et certaines d’entre elles ont reçu des réponses thérapeutiques spécifiques. L’accès à une analyse génomique fiable nécessite donc des prélèvements de qualité (et l’on en connaît de mieux en mieux les critères).
Cependant, l’exigence de l’obtention d’un matériel tumoral exploitable pour l’identification des altérations somatique des gènes « drivers » se heurte parfois à la réalité : dans certains cas, l’accès au site de la rechute 

En présence d’un patient atteint d’un adénocarcinome bronchique métastatique, s’il est une caractéristique de la maladie décourageante, c’est bien celle d’observer passivement que l’addiction oncogénique dépend d’une mutation de KRAS (généralement codon 12).
A ce jour nous ne disposons pas de moyen direct d’activer cette cible. Pourtant nous observons cette mutation, décrite pour la première fois en 1984, dans 20 à 25% des cas.
Le selumetinib ne cible pas KRAS mais MEK1/MEK2. Il vient donc s’interposer dans une des voies efférentes activées 

But de l’étude
Evaluer l’influence d’un programme interventionnel parmi cinq groupes de patientes à risque de dégât obstétrical du sphincter anal (étude OASIS, obstetric anal sphincter injuries). Le background de cette étude était lié à une augmentation significative du taux de rupture sphinctérienne post-obstétricale en Norvège entre les années 1960 et 2004 (respectivement 1% et 4,3%).
 
Matériel et méthode 
Il s'agit d'une étude multicentrique menée dans 4 départements obstétricaux norvégiens et ayant porté sur 47 453 accouchements dont 40 154 par voie vaginale entre janvier 2003 et juin 2009. Dans cette cohorte,

Buts 
Les données actuelles des suites opératoires chez des patients atteints de maladies inflammatoires intestinales  (MICI) et traitées par anti-TNF sont divergentes. Le but de cette étude était donc d’aider à clarifier les idées.
 
Matériel et méthode 
Etude rétrospective cas-témoins chez des patients atteints de MICI, ayant subi une chirurgie abdominale et ayant été soumis ou pas à un traitement pré-opératoire par anti-TNF. Les 473 patients étaient appariés en fonction de l’âge, de la prise de corticoïdes, du type de chirurgie, du type de MICI (maladie de Crohn ou Recto-Colite Hémorragique). 

Mr P. vous consulte en raison de… douleurs anales d’intensité modérée mais quasi permanentes associées à des émissions glairo-sanglantes évoluant depuis 2 semaines. 
Les éléments cliniques à éliminer…

• fièvre, symptôme urinaire, syndrome pseudo-grippal : évoquant une primo-infection herpétique anale
• altération de l’état général, trouble du transit ou douleur abdominale évoquant une maladie de Crohn
• notion de corps étranger ou de lavement… (traumatisme)

antécédent de radiothérapie 

Des modèles de souris mutées génétiquement sont disponibles. Ces animaux sont susceptibles de développer beaucoup plus facilement des phénomènes de dépression corticale envahissante (DCE) et ont des infarctus cérébraux plus graves et plus étendus (Circulation 2012;125: 803-812).
L’équipe d’Ayata a traité, préalablement à l’infarctus expérimental (occlusion de la carotide interne par un fil de nylon) pendant 6 semaines, des souris mutées (C57BL6/J) par du topiramate, de la lamotrigine ou du placebo et ont ensuite mesuré la susceptibilité à la DCE et le volume de l’infarctus à 24h.

Les triptans sont devenus le traitement de crise à plus haut niveau de preuves. Ils sont contre-indiqués dans les affections vasculaires. Buse et coll. ont, en session plénière, donné les résultats de la vaste étude AMPP en population générale américaine (n=11799) sur les patients migraineux épisodiques (n=6723) ayant une contre-indication théorique aux triptans.
Des antécédents avérés de maladie vasculaire ou de procédures vasculaires ont été notés chez 11,1% des patients de moins de 40 ans, 18,7% dans la tranche d’âge 40-59 ans et 33,6% chez les plus de 60 ans

L’équipe de Lariboisière a décrit une série de 20 cas de syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR) avec dissection artérielle cervicale (DAC) concomitante sur une série prospective de SVCR incluse entre 2004 et 2011.
Tous les patients avaient des céphalées sévères, des cervicalgies chez 15, un déficit neurologique chez 9 et des crises convulsives chez 4. Une forme douloureuse isolée était notée chez 10 patients. Les DAC touchaient une seule artère chez 13 patients et étaient multiples chez 7. A 3 mois, 18 des patients

Le manque de sommeil est un facteur déclenchant classique de la crise de migraine. Mais par quel mécanisme ? C’est à quoi s’est attachée de répondre l’équipe de Moskowitz qui était sur ses terres…
En effet, l’équipe de Harvard a réalisé une privation de sommeil chez des rats avec un groupe contrôle et a ensuite étudié la susceptibilité à la dépression corticale envahissante (DCE). Le manque de sommeil augmente la fréquence des DCE et diminue le seuil de déclenchement de celles-ci.

Nos collègues espagnols de l’équipe de Julio Pascual rapportent un travail intéressant sur infarctus silencieux en IRM et fréquence des crises.
En effet, l’étude néerlandaise Caméra et l’étude islandaise de Sher suggéraient que la prévalence des infarctus silencieux cérébraux soit plus élevée chez les patientes ayant des crises, notamment avec aura, à haute fréquence.
Ils ont donc réalisé une étude IRM, mais chez 87 migraineuses chroniques

Une équipe saoudienne a réalisé une étude en double aveugle : association Cymbalta / Tizanidine contre comparateur actif Tizanidine seule dans le traitement de la céphalée cervicogénique.
80 patients ont été sélectionnés selon les critères de l’IHS (44 femmes et 36 hommes d’une moyenne d’âge de 45 ans).
Les patients ne devaient pas présenter d’HTA ou de diabète ni d’autre déficit neurologique. Ils ont été traités pendant 6 mois, le premier groupe (n=38) recevant 60 mg de Cymbalta et 2mg de Tizanidine, le deuxième groupe

Les auteurs ont repris les études qui comparaient la magnitude des effets d’un traitement par sTMS versus triptans, dans les études randomisées contre placebo, dans le traitement précoce lorsque la douleur était faible d’une crise de migraine.
En effet, le traitement par sTMS est efficace et bien toléré, d’autre part, les triptans sont le gold standard du traitement de la crise de migraine.
Malheureusement, aucune étude face/face n’a comparé les deux traitements.