Migraines et céphalées
Article Commenté
Source : Cardiology ; 2013 : 30 : 133-38
Les céphalées primaires : un effet bénéfique sur la réduction de l’ischémie myocardique silencieuse ?
Dr Michel Lanteri-Minet CHU, Hôpital de Cimiez - Nice
Falcone et ses collaborateurs rapportent une étude originale, dont l’objectif était d’évaluer l’association entre l’existence d’antécédents de céphalée primaire et le caractère silencieux de l’ischémie myocardique survenant lors de l’épreuve d’effort chez des patients ayant une maladie coronarienne documentée.
Cette étude a concerné 1 427 patients consécutifs, dont 918 ont fait une ischémie symptomatique lors de l’épreuve d’effort et 509 une ischémie silencieuse. Cette étude a montré que les patients ayant fait une ischémie symptomatique
Migraines et céphalées
Article Commenté
Source : Neurol Sci. 2013 May;34 Suppl 1:157-9.
Céphalée en coup de poignard : une nouvelle céphalée veineuse ?
Dr Anne Donnet CHU Timone - Marseille
Les céphalées en coup de poignard sont incluses dans la classification IHS au sein des autres céphalées primaires rares. Elles peuvent être isolées ou associées le plus souvent à la migraine.
Cette étude rétrospective porte sur huit patients parmi 50, ayant un diagnostic de céphalées en coup de poignard, qu’elles soient isolées (1 sur 8) ou associées à une autre céphalée primaire, et qui ont été explorés par vénoIRM. De manière systématique chez ces 8 patients, une anomalie du système veineux cérébral a été retrouvée : sténose unilatérale ou bilatérale des sinus, aplasie des sinus transverses.
Migraines et céphalées
Article Commenté
Source : Headache 2012 ; 52:1499-1505
Céphalées et vitamine D
Dr André Pradalier Hôpital Louis-Mourier - COLOMBES
Peu d’études ont été consacrées à la vitamine D dans le cadre de la douleur ou des céphalées. En 2010, Prakash souleva l’hypothèse d’un lien entre le déficit en cette vitamine et l’apparition de céphalées et deux études ont recherché l’intérêt éventuel d’une supplémentation en vitamine D chez de tels sujets, mais il s’agissait d’études non contrôlées.
De 2007 à 2008, une étude norvégienne réalisée en population générale a interrogé, par questionnaire, 11 614 patients âgés de 30 à 87 ans. Les très nombreuses questions concernaient, pour certaines, les céphalées et
Gastro-entérologie
Article Commenté
Source : Colorectal Disease 2013;15 : e250–e255.
Le rôle du renforcement de la paroi abdominale, d’exercices de respiration et de massages abdominaux pour traiter la constipation fonctionnelle de l’enfant
Dr François Pigot Hôpital Bagatelle - Talence
Introduction
La constipation est une pathologie fréquente dans la population générale, mais aussi pédiatrique. Chez les enfants elle est souvent associée à des accidents d’incontinence par regorgement et peut prendre un caractère invalidant.
Le traitement repose tout d’abord sur une correction des erreurs diététiques et la prise de laxatifs avec de bons résultats chez environ 50% des malades.
En cas d’échec de ce traitement de première ligne, de nombreuses tentatives de traitement par rééducation ont été essayées. Classiquement la rééducation périnéale
Diabète
Article Commenté
Source : Clin Endocrinol 2013;78:926-34.
Quel est le risque de diabète et d’événements cardiovasculaires chez les femmes avec syndrome des ovaires polykystiques ?
Dr Jean-Pierre Sauvanet Hôpital Saint-Louis, AP-HP - Paris
Introduction
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l’endocrinopathie la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer, touchant 6 à 10% d’entre elles [1]. Il se caractérise, selon la classification de Rotterdam, par une hyperandrogénie clinique et/ou biologique, des anomalies du cycle menstruel (aménorrhée, oligospanioménorrhée ou cycles longs) et la présence d’ovaires polykystiques définis par l’échographie [2].
Il s’accompagne généralement d’une insulinorésistance d’apparition précoce (chez 60 à 80% des femmes avec SOPK, et chez 95% des femmes obèses avec SOPK), d’une
Diabète
Article Commenté
Source : Science & Sports (2013) ; 28, 65-74.
Délivrance d’un certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive pour le patient avec une maladie chronique
Dr Jérémy Coquart Université de Rouen, FSSEP, EA 3832, CETAPS - Mont Saint Aignan
Depuis 1975, chaque licencié pratiquant une activité physique doit au préalable être considéré comme « apte à l’effort ». De ce fait, chaque année en France, plus de 15 millions de certificats médicaux de non contre-indication (CMNCI) à la pratique sportive sont délivrés, souvent par le médecin généraliste.
Bien que des recommandations existent pour le sportif de haut niveau, la délivrance d’un CMNCI pour un individu lambda (e.g., individu sain, patient en surpoids…) est laissée à la libre appréciation du médecin (puisqu’aucun réel consensus n’existe).
Similairement, dans sa patientèle, le médecin généraliste a un grand nombre de patients avec
Neuro-oncologie
Compte Rendu
Compte-rendu ASCO 2013 : sessions neuro-oncologie - Phases III
Pr Émeline Tabouret Hôpital de la Timone - Marseille
Cette année, les résultats très attendus de 3 grandes études de phase III en première ligne thérapeutique de patients porteurs de glioblastome (GBM) étaient présentés à l’ASCO, dont une en session plénière le dimanche 2 juin.
Cette première étude, l’essai RTOG 0825 (#1, M. Gilbert), comparait l’apport du bevacizumab en première ligne en association au traitement de référence versus le traitement standard + placebo. Les résultats ont mis en évidence une différence significative de survie sans progression(PFS) en faveur du bras bevacizumab,
Compte Rendu
Hyperuricémie : causes et conséquences de l’augmentation du risque cardiovasculaire
Pr Richard Trèves CHRU Dupuytren - Limoges
Les conséquences cardiovasculaires, les données épidémiologiques chez les malades atteints d’hyperuricémie sont connues. La goutte et l’hyperuricémie se combinent chez les sujets pour augmenter les risques cardiovasculaires surtout chez les sujets âgés, les hommes en surpoids, hypertendus avec une hyperlipémie, un diabète et une maladie inflammatoire.
Mise au point
Mise au point, le traitement de la goutte d'après la Conférence du Pr Thomas Bardin
Pr Richard Trèves CHRU Dupuytren - Limoges
La goutte aiguë repose souvent sur le plan thérapeutique sur la colchicine. Les recommandations de l’EULAR 2006 ont précisé que des hautes doses de colchicine conduisent malheureusement à plus d’effets secondaires que des faibles doses et que la plupart du temps les faibles doses données 3 fois/j semblent suffisantes pour les patients atteints de goutte.
Migraines et céphalées
Article Commenté
Source : J Headache Pain 2013; 29: 45
Aura migraineuse possiblement supportée par un autre mécanisme que la dépression corticale envahissante ?
Dr Michel Lanteri-Minet CHU, Hôpital de Cimiez - Nice
Sprenger et ses collaborateurs, du groupe dirigé par Peter Goadsby, rapportent l’observation d’un jeune homme de 24 ans qui a vu apparaître de typiques auras visuelles suite à l’introduction d’ivabradine (nouvel inhibiteur des canaux ioniques If connu pour générer des céphalées en tant qu’effets indésirables mais pas d’aura) pour une cardiomyopathie hypertrophique.
Suite à cette observation, ce groupe s’est posé la question d’une facilitation de la dépression corticale envahissante par ce médicament et il a conduit une étude expérimentale. Réalisée sur 16 rats auxquels a été administré,
Migraines et céphalées
Article Commenté
Source : Cephalalgia 2013 May 29. [Epub ahead of print]
Implication de l’amygdale dans la migraine ? Une étude en IRMf
Dr Geneviève Demarquay Hôpital de la Croix-Rousse - Lyon
Plusieurs travaux récents suggèrent l’implication de l’amygdale dans la physiopathologie de la migraine. Dans cet article, les auteurs ont étudié en IRM fonctionnelle (IRMf) la connectivité entre l’amygdale et différentes structures impliquées dans le réseau de la douleur (insula, thalamus, SII) chez des patients migraineux, des patients douloureux non migraineux et des sujets témoins.
Vingt-deux migraineux (11 avec et 11 sans aura) ont été inclus, ainsi que 9 patients avec une névralgie du trijumeau), 11 patients avec un syndrome du canal carpien et des sujets témoins.
L’analyse des données IRMf au repos
Migraines et céphalées
Article Commenté
Source : J Headache Pain 2013; 14 : 48
Pas d’effet du sevrage tabagique sur l’évolutivité de l’AVF : à confirmer…
Dr Michel Lanteri-Minet CHU, Hôpital de Cimiez - Nice
Ferrari et ses collaborateurs rapportent une étude conduite sur leur recrutement de patients souffrant d’algie vasculaire de la face épisodique ayant nouvellement consulté en 17 mois et dont l’objectif était d’analyser les liens entre tabagisme et algie vasculaire de la face.
Cette étude a concerné 200 patients (172 hommes et 28 femme, âge moyen 48,41 +/6 12 ans). Ces patients étaient des fumeurs actifs pour 60%, des anciens fumeurs pour 21% et des sujets n’ayant jamais fumé pour 19%.
Les fumeurs actifs rapportaient une maladie significativement plus sévère que